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22 avril 2024

Placements abusifs : quand la justice considère les enfants comme un instrument de rééducation des parents

Les interventions des services sociaux sont souvent hors sol : des enfants réellement en danger sont laissés dans leurs familles, pendant que des enfants dont les parents sont investis dans leur éducation sont embarqués et placés dans des foyers ou des familles d'accueil. Où on sait que les violences sont présentes, y compris les violences sexuelles. Voici un cas d'école.

 

Trois enfants âgés de 10 à 14 ans, qui évoluaient très bien, vivaient avec leur père dans une ferme en pleine nature, apprenaient l'autonomie, étaient instruits, ont été soudainement enlevés par les services sociaux en mai 2022 : deux sont dans un foyer, le plus jeune est dans une famille d'accueil.
Aujourd'hui, la situation est très difficile : pour le papa, qu'on appellera Cédric, comme pour les enfants, le choc a été énorme, la décision du juge aux affaires familiales reste incompréhensible.

 


Les services sociaux ou la menace du placement contre les parents récalcitrants

 

J’évoque cette affaire qui est aujourd’hui d’abord une affaire de placement, mais dont le contexte général semble très lié à ce dont on parle sur ce blog. Les parents sont tous deux issus de familles pour le moins compliquées, avec lesquelles tous les deux ont coupé les ponts ou pris leurs distances. 

 

A partir de 2016, le comportement de la mère est devenu plus violent avec les enfants, et elle était à cette époque, selon Cédric, dans un état de souffrance manifeste. Les services sociaux ont commencé à s’intéresser à la famille suite au signalement d’une nourrice

 


Puis Cédric a été expulsé du domicile commun, et l'entreprise que le couple avait en commun a été littéralement transférée par un jeu d'écritures à la mère, idem pour la maison, et Cédric a ainsi été mis à la rue en quelques mois. C’est à ce moment qu’est intervenue la rupture.

 

Les enfants sont restés avec leur mère (avec une garde alternée pour Cédric) et dès le départ, Cédric a signalé que les enfants allaient moins bien au retour de chez leur mère.


La situation s’est encore dégradée après que la mère ait repris contact avec son père, et se soit remise en ménage avec un individu qui n'inspire pas confiance à Cédric. En 2018, le dernier est revenu perturbé, apathique, le regard perdu, et avait un comportement sexuel qu’il n’avait pas avant. Cédric a constaté qu’il explosait fréquemment en crises de larmes, seul, sans raison apparente.

 

En 2019, les services sociaux sont à nouveau alertés pour des faits qui relèvent de la maltraitance et le juge aux affaires familiales a confié les enfants à Cédric.

 

En 2021, les juges (juge aux affaires familiales et juge des enfants) ont changé et l'approche de la justice également. Entre temps -c’était l’époque "covid", Cédric avait aussi entrepris de faire l’instruction à la maison pour les trois enfants, ce que la mère a refusé car les services sociaux, a-t-elle dit, lui ont mis la pression dans ce sens.

 

D'ailleurs, 16 familles du département sont poursuivies, et un couple a même été jugé en décembre 2023, pour avoir fait l'instruction à la maison sans avoir demandé l'autorisation préalable (un délit passible de 6 mois de prison et 7500 € d'amende créé par la "loi séparatisme" de la micronie !). Et s'ils l'ont fait, c'est parce que l rectorat considère que les enfants ne peuvent avoir l'école à la maison que s'ils ne peuvent pas aller à l'école normale pour des raisons de santé. On sent bien que ce mode d'enseignement est dans la ligne de mire de la micronie, et cela depuis plusieurs années d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, Cédric avait tout fait dans les règles.


A partir de ce moment, tout s’est inversé : des pièces du dossier ont disparu, Cédric s’est retrouvé dans la ligne de mire, les enfants ont été placés en mai 2022 dans un foyer pour les deux grands et dans une famille d’accueil pour le dernier, au prétexte d’ "aliénation parentale" et d’une alimentation qui ne convenait pas à l’administration. 


Les gendarmes sont venus et ont dû traquer les enfants de 8, 10 et 12 ans dans la forêt avec deux maîtres chiens, en leur courant après pendant des heures pendant que Cédric était menotté, sous bonne garde et promené dans le village toute la journée, pour finir avec une garde à vue prolongée prolongée la nuit. Voilà comment la "justice" intervient dans les affaires familiales.

 

En sortant de là, Cédric a constaté que son domicile n'avait pas été fermé, que les animaux étaient en liberté, et il a reçu un courrier indiquant la fin de ses droits à des allocations et la venue prochaine d'un contrôle vétérinaire.

 

Des enfants placés depuis 2022 et une situation bloquée

 

Les services sociaux ne se montrent pas coopératifs et ont rendu les visites particulièrement difficiles pour le père comme pour les enfants. Il est vrai que Cédric, qui ne supporte pas les visites médiatisées, ne peut donc plus voir ses enfants.

Au lieu de passer cette petite heure tous les 15 jours avec ses enfants, il devait subir les commentaires des équipes du point rencontre. Les services sociaux, qui ne tiennent pas compte du caractère délirant de la situation, considèrent qu’il ne coopère pas alors qu'un expert psy a recommandé que ces visites ne soient pas médiatisées.


Cédric s'est donc lancé dans une procédure au tribunal de Foix pour récupérer ses enfants. La justice ne lui reproche toujours rien officiellement, mais on observe des choses bizarres dans ce dossier : des pages qui disparaissent, un rendu de jugement qui n'arrive pas, une juge qui agit sur son "intuition" pour placer les enfants en l'absence de tout élément démontrant la nécessité de le faire, des rapports à charge des services sociaux, des courriers de Cédric à ses enfants qui n’arrivent jamais à destination... On a l'habitude de ces manœuvres.

 

Par ailleurs, la mère de Cédric, dont il se tient éloigné depuis des années, prétend récupérer la garde de son dernier enfant, et a déjà obtenu des droits de visite et d’hébergement en août 2023 malgré les avertissements faits par Cédric au tribunal, et les enfants y sont donc allés en séjour cet été-là. Comment ce père peut-il mettre en œuvre son autorité parentale et protéger ses enfants si l’administration décide d’exposer ses enfants à des gens dont Cédric veut les préserver ?

 

En attendant, trois enfants sont pris en otage et séparés par la justice, occupée à tenter de recoller des liens mère-enfant dont les enfants ne veulent pas, et à maintenir l’éloignement d’avec leur père, auprès duquel ils veulent vivre. Et la justice ne veut pas entendre les enfants, dont l’aîné a pourtant 14 ans et peut très bien exprimer son point de vue et son besoin.


Les personnes des services sociaux croient certainement bien faire, mais pourquoi ces trois enfants seraient-ils mieux dan s un foyer ou une famille d'accueil que chez leur père en pleine nature, avec une instruction adaptée au fait qu'ils sont tous à haut potentiel ?

 

Ils disent qu’ils ne supportent pas cette situation et quand Cédric essaie d’intervenir, les éducateurs ne veulent rien entendre et l’attaquent devant ses enfants.

 

La situation s’est envenimée et les visites sont devenues trop compliquées car l’objectif des services sociaux est de faire plier Cédric pour qu’il loue leurs bienfaits et ceux des juges aux affaires familiales. Et de leur côté, tout va bien, les enfants « évoluent » positivement dans leurs foyers. La maman, qui fait ce qu’on lui demande et accepte que sa vie soit dirigée par l’administration, est récompensée avec des droits d’hébergement occasionnels. 

 

Quant à Cédric, qui a déjà subi la violence et la manipulation, il n’a pas d’autre choix pour le moment que de se soustraire à ce qu’il appelle "l’arbitraire de l’ASE", à ces sables mouvants administratifs dans lesquels il s’enfonçait un peu plus à chaque visite. Or, les parents qui ne font pas allégeance se retrouvent attaqués par l’institution.

 

Est-ce qu’un matin, un de ces juges comprendra que la situation est délirante ? Que le besoin des enfants est d’être auprès de leurs parents quand ils sont de bons éducateurs ? Ils montrent un mal-être mais comme ils réussissent bien à l’école, l’institution considère que tout va bien. Un jugement qui prolonge l’AEMO en 2021 note que Cédric "s’est exclu de la vie de ses enfants" mais comment en est-on arrivé là ? Qui est venu perturber la vie de cette famille ?

 

Beaucoup de parents cèdent devant les injonctions des services sociaux et de la justice pour revoir leurs enfants. Ils supportent les discours lénifiants et les attaques mesquines, les conditions de visite qui ne facilitent pas les relations parent-enfant, et de devoir rendre des comptes en permanence, sur tout, à des dogmatiques le plus souvent incompétents car mal formés. D’ailleurs en lisant les jugements on voit bien que c'est le comportement des parents qui est passé au crible et que les enfants resteront placés tant qu’ils n’obéiront pas. Et comme leur mère cède, même si les enfants ne veulent pas y aller, c’est là que la justice leur permettra d’aller.


D’autres parents ne peuvent plus supporter cela et c’est le cas de Cédric. 

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17 avril 2024

Omerta sur les réseaux pédos : où en sommes-nous ?

Nouveau podcast, au sujet des forces contraires en matière de dénonciation des réseaux pédo-sataniques : d'un côté une caste apeurée qui cherche à tout contrôler, tout censurer, de l'autre des survivants qui veulent parler, et qui avec d'autres citoyens essaient de retrouver les pièces du puzzle.

 

C'est un sujet qui a le don de crisper nos élites et leurs sbires, mais aussi l'opinion publique auprès de laquelle la vision pédo"phile" du monde ne passe décidément pas.

 

Je propose donc un Podcast rapide, pour faire le point sur la situation...

12 avril 2024

Violences rituelles et réseaux pédocriminels : la playlist

Depuis quelques mois, et depuis la diffusion de la campagne salvatrice des "50 voix contre les violences rituelles", beaucoup de gens ont l'impression que les bribes de souvenirs très dérangeants qu'ils ont en mémoire ne sont pas une construction de l'esprit mais ont le goût amer de la vérité. Pour essayer d'aider ces survivants dans ce chemin, j'ai traduit plusieurs vidéos réunies dans une playlist.

 

Il y a des témoignages de survivants, sur ce qu'ils ont vécu et surtout sur leur parcours pour se sortir de ces réseaux, déconstruire les programmations et retrouver la liberté.

 

 

Et voici les 5 dernières vidéos : 

 

Rike Schwan - Allemagne

 

Yvonne van Riemsdijk - Pays-Bas

 

Svali - Etats-Unis

 

Chantal Frei - Suisse 

8 avril 2024

Des conseils pour aller mieux | 2 - Ce sixième sens que nous avons tous !

Un nouvel article de Gongfu Jedi, sur ce qu'on appelle le 6e sens, l'instinct, la préscience... Ou comment cultiver cette capacité que nous avons tous.

 

 

On parle souvent du "6ème sens" comme un potentiel don, unique à quelques individus, des capacités psychiques ou extrasensorielles, voir métaphysiques. 

 

En fait nous possédons tous deux sens supplémentaires, tout à fait communs, aux cinq sens que nous connaissons déjà.

 

 

Au-delà des 5 sens...

Alors que les 5 sens sont tournés vers la capacité de percevoir des signaux venus de l’extérieur, les deux sens supplémentaires eux, sont tournés vers l’intérieur. 

 

Ces deux sens sont la proprioception, et l’interoception

 

La proprioception est la capacité de ressentir la position de son corps dans l’espace. Par exemple, lorsque j’ai les yeux fermés, je sais si mon bras est tendu ou plié, j’ai une idée de la position de mon dos, etc. Bien que le sens du toucher aide à cette capacité ( je sens le tshirt contre ma peau, mon poids sur la chaise, mon dos qui touche son dossier,  etc ) il s’agit bel et bien d’un sens à part entière, de par les signaux de perception internes, sur les tendons, les muscles, et fascias. Cela pourrait s’apparenter à un sens du toucher interne. 

 

Cependant ce qui nous intéresse en particulier aujourd’hui est l’intéroception. 

 

Il s’agit de la capacité de sentir ce qui se passe en soi. 

 

Cela peut sembler tout à fait abstrait à premier abord. D’autant plus si l’on ignore que les manifestations du système nerveux liés à nos émotions engendrent des réactions de production d’hormones, de neurotransmetteurs, agissent sur notre humeur, sur notre tension physique ou notre détente, notre capacité de digestion, notre clarté mentale, etc etc etc . . . 

 

Tout d’un coup, de notion abstraite nous passons à une potentielle avalanche d’informations... 

 

Alors nous pouvons revenir sur terre en nous rappelant que le sens du toucher n’est pas la connaissance théorique des terminaisons nerveuses sur chaque endroit du corps, puis les chemins bioélectriques effectués pour que les messages parviennent au cerveau, suivis des enchaînements de réactions... 

 

Le sens du toucher, c’est expérimenter le toucher, c’est la sensation.

 

Que l’on décripte ensuite ces perceptions par le prisme des émotions, de la biochimie, de taux vibratoires énergétiques, ou tout autre prisme, est secondaire. 

 

Le sens, c’est la perception. 

 

Le sens de l’intéroception, c’est la perception de ce qui se passe en soi. 

 

Tout comme l’ouïe, tout comme l’odorat ou le goût, ce sens peut être affiné, il peut gagner en précision. Et alors que les cinq sens nous emmènent à distinguer le monde qui nous entoure, celui ci devenir un outil de connaissance de soi, de son intérieur, très précieux. 

 

C’est un sens que nous devrions apprendre dès le plus jeune âge. Regarder en soi, observer les sensations, apprendre à les nommer, sentir comment elles sont liées à nos émotions, à nos capacités physiques et mentales, à notre élan de vie, etc . . . 

 

Mais il n’est jamais trop tard, et l’entraînement à regarder ce qu’il se passe en soi reste extrêmement bénéfique même s’il est appris sur le tard. 

 

Pour ma part, j’aime utiliser la respiration comme voie d’accès. Comme je sais maintenant que la respiration est très directement liée à mon système nerveux et mes processus émotionnels, je sais aussi qu’observer ce rythme de respiration me permet de rentrer en contact avec plusieurs rythmes intérieurs, et de les observer avec douceur. 

 

Respirer

Dans mes années d’accompagnement à la respiration j’ai rencontré quelques personnes qui étaient terrifiées à la simple idée de regarder leur respiration. Elles s’étaient tellement éloignées de leurs émotions, et avaient empilé tellement de stress interne au fil des années, que le simple fait d’observer la respiration était perçu par leur système interne comme une menace sévère. "Ne regarde pas là, ça pourrait nous péter au visage."

 

Autant vous dire que, tout comme moi et la très grande majorité de nos contemporains, ces personnes n’avaient pas été encouragées, dès leur enfance, à regarder ce qu’il se passe en eux. 

 

Nous sommes en interaction permanente avec le monde. L’entraînement, l’affinement de cette qualité de perception intérieure nous permet de mieux percevoir ce qui vient de nous, ce qui vient de l’extérieur

 

Si je ressens une émotion très forte, je peux par exemple me demander si c’est une émotion qui est en résonance avec celle de mon interlocuteur, ou bien est ce une émotion en réaction à ce que mon interlocuteur a dit ou fait ? 

 

Résonance ou réaction, la différence est de taille, et sans capacité intéroceptive il est impossible de faire la distinction. 

 

Dans le premier il se peut que je sois imprégné par l’émotion que mon interlocuteur est en train de vivre. 

 

Dans le deuxième c’est une émotion qui se réveille en moi, qui était à l’état de potentiel et se déclenche par le stimulus de la situation en cours, du contexte. Alors si je le souhaite je peux le blâmer pour son comportement, mais je ne peux LE blâmer pour MON émotion. Celle ci est en moi, et m’indique quelque chose qui se trouve en moi. Si je suis malin, je peux même me servir de cette situation, et de la réaction interne qu’elle produit en moi, comme indice pour investiguer sur des mémoires enfouies, des émotions non exprimée, et m’apaiser de celles ci.

 

Ce genre de distinction est importante pour reprendre une forme d’autonomie et de liberté. Si je comprend que je vis l’émotion de l’autre, en résonance empathique, alors je peux essayer de me recentrer en moi et retrouver mes repères intérieurs. Des outils comme la cohérence cardiaque par exemple sont très efficaces pour cela. 

 

Si je comprends que la situation a réveillé une émotion forte en moi, alors je comprends que, malgré les apparences, ce n’est pas la personne qui me fait me sentir comme ça. C’est quelque chose en moi qui me fait me sentir comme ça, en réaction à ce qu’à fait ou dit cette personne. 

 

Ce quelque chose à été réveillé, certes, par un comportement de l’autre, une situation donnée, mais c’est en moi que se trouve l’émotion. Cette simple perspective me libère, me rend autonome et responsable. Je ne suis plus sous l’emprise de l’autre car je sais qu’il ne peut générer des émotions en moi. Le mieux qu’il puisse faire ( ou le pire ) , c’est activer des "trigger" [déclencheurs] par lesquels vont se réveiller des émotions qui sommeillaient déjà en moi, et ensuite les interpréter de travers. C’est ce que font de nombreux prédateurs, agresseurs. Ils vont jouer sur des émotions que leurs actes vont susciter en nous, puis les incorporer dans un narratif qui leur convient. Que ce soit pour générer de la culpabilité, de la honte, de la soumission. 

 

Leurs techniques sont inefficaces avec une personne qui connaît son monde intérieur, qui connaît ses émotions, la façon dont elles s’activent, qui cesse d’amalgamer ses émotion avec QUI elle est, et qui, se faisant, a repris le contrôle de son narratif intérieur. 

 

Se réapproprier un narratif intrusif et manipulateur, c’est comme récupérer des parties de soi qui nous ont été volées. 

 

Un des exemples les plus clairs est le plaisir physique que certaines victimes d’agressions sexuelles peuvent ressentir lors de l’abus. L’agresseur va jouer sur ce plaisir pour créer le narratif qui lui convient : tu y prends du plaisir, c’est que tu aimes ça, et que tu veux ça, même si tu ne le sais pas. 

 

Or ce plaisir est une manifestation mécanique, il n’est en rien à l’image d’un désir inconscient. Certaines parties du corps sont destinées à procurer des sensations de plaisir lorsqu’elles sont sollicitées. C’est la "machine" biologique qui fonctionne ainsi. Or nous ne sommes pas des machines. 

 

Nous sommes des êtres dotés d’un libre arbitre, d’une conscience, de valeurs que nous avons acquises au fil de nos années sur terre.

 

En prétendant que le plaisir mécanique de la victime reflète un désir inconscient, l’agresseur s’assure de son emprise, génère confusion et culpabilité, tout en justifiant la validité de son agression. 

 

En prenant le temps, la patience, la douceur, de se retrouver en soi, de sentir quel est notre élan de vie ( qui n’est sûrement pas de se faire agresser), de distinguer ce plaisir mécanique de la partie plus consciente de notre être, nous sortons de la confusion, nous nous émancipons du narratif intrusif, et nous redevenons des êtres souverains. 

 

L’intéroception, la capacité de ressentir ce qu'il se passe en nous, participe grandement à faire de nous des êtres souverains. Au fur et à mesure que nous découvrons la richesse de notre monde intérieur, nous devenons moins manipulables et moins confus. 

 

De plus, l’interoception est une porte d’accès vers un autre sens que beaucoup ont déjà expérimenté sans toujours le savoir : l’intuition. 

 

Plus je sens ce qu'il se passe en moi avec clarté, en apaisant le mental, et en m’émancipant des influences extérieures, plus je peux entendre ce que me disent "mes tripes", mon cœur. Qui ont parfois une sagesse bien plus vaste et pragmatique que le raisonnement mental, selon mon expérience en tout cas. 

 

Je vais m’arrêter ici car cela fait déjà un article de plus de mille cinq cent mots, et je pense que le sujet a été ouvert convenablement. 

 

Trouvons cette douce et puissante force qui sommeille en nous, qui attend notre capacité à mieux nous connaître, à mieux faire confiance en nos sens intérieurs, et devenons les jedi de demain, un monde où chacun, en soi, est le créateur d’une réalité globale plus sensitive et plus consciente.

 

Om shaka mes jedi

Que la Force soit avec nous

31 mars 2024

Des conseils pour aller mieux | 1 - Observer. Exercice de cohérence cardiaque

Parmi ceux qu'on appelle les survivants, beaucoup ont trouvé des solutions au fil de leur parcours pour gérer les souvenirs, les sensations, pour se guérir autant que possible et aller mieux.

Je laisse aujourd'hui la parole à Gongfu jedi, qui a beaucoup utilisé la méditation et la respiration, pour présenter sa méthode personnelle qui sera probablement utile à d'autres. Merci à lui pour ce partage !

 

 

PLUS SIMPLE ET PLUS IMPORTANT QUE LA COHERENCE CARDIAQUE ! 

La cohérence cardiaque est un outil simple, rapide et efficace, accessible à tous, pour réguler le système nerveux autonome.

 

L’exercice de cohérence cardiaque (CC) fait partie des quelques exercices de respiration qui peuvent être utilisés par à peu près tout le monde (y compris les femmes enceintes, et les gens ayant la plupart des problèmes cardiaques) à peu près tout le temps, y compris après manger, au réveil, avant de se coucher. 

 

Son action permet de remettre en cohérence trois aspects régulateurs de notre vie :

  • la respiration
  • la fluctuation naturelle de notre rythme cardiaque
  • l’oscillation de notre système nerveux autonome

Par le biais de notre respiration, nous agissons sur les deux autres facteurs automatiquement, et, dans la plupart des cas, quasi immédiatement. 

 

Cependant, même avec un exercice aussi doux et aussi simple il existe des situations où il n’est pas adapté, des circonstances dans lesquelles il est bon de prendre des précautions :

  • stress intense chronique avec déconnexion totale entre rythme cardiaque et rythme respiratoire
  • crises d’angoisse dissociatives
  • crises d’angoisses de "décompression"

 

D’une manière générale, pour tout exercice de respiration, il est fortement déconseillé de se faire violence. C’est à dire : si cela demande un effort trop important pour caler sa respiration sur un rythme donné, il est fort probable qu’une approche plus douce est préférable. 

 

Le moyen d’action de la cohérence cardiaque est de réguler le système nerveux autonome (SNA). Le langage que l’on utilise pour donner ce message au SNA est celui de la respiration. En donnant un rythme spécifique à notre respiration, nous parlons à nos rythmes intérieurs, en leur donnant des indications précises. Or, si nos systèmes intérieurs sont complètement emballés, il est possible qu’ils n’écoutent pas cette tentative de communication.  

 

Si c’est le cas et que nous insistons à vouloir respirer en CC ou tout autre rythme respiratoire forcé, nous pouvons provoquer une dissociation supplémentaire entre le SNA et notre respiration, ce qui n’est pas souhaitable, et peut même participer à de l’emballement supplémentaire. 

 

Deux choses sont alors à prendre en considération : 

 

1/ Déjà, un outil n’est efficace que si l’on s’exerce à le manier. Il en est de même pour la cohérence cardiaque. Ainsi n’espérez pas avoir un effet avec l’exercice de respiration si vous ne l’utilisez qu’en cas d’urgence imminente, sans avoir pris le temps de le travailler dans des conditions apaisées au quotidien.

 

La cohérence cardiaque peut être un exercice de secours en effet, mais là où il est vraiment efficace, c’est en étant un exercice de prévention et de régulation qui nous accompagne. Une pratique quotidienne et régulière dans des moments sereins permet de donner des plages de repos et d’équilibre du SNA, qui sera alors plus efficace pour gérer les fonctions du quotidien, y compris la gestion de stress et d’éventuelles remontées émotionnelles dues aux traumas enfouis.  Donc première chose à prendre en considération, que ce soit pour l’exercice de CC ou pour celui que je vais vous présenter maintenant : commencer et continuer par utiliser ces outils quand tout va bien ! 

 

2/ Ensuite, vous pouvez vous dire : si un exercice aussi simple que la cohérence cardiaque ne m’est pas possible quand tout s’emballe, alors est ce que je suis juste livré à moi même ?   . . . Alors allons juste plus doucement, et allons à l’essentiel. Un outil encore plus simple, et encore plus puissant, est de simplement porter son attention sur la respiration, tout simplement.  Tout s’emballe ? Je regarde ma respiration.

Notre respiration est directement liée à nos émotions, par le biais du SNA comme nous l’avons vu plus haut. Nous sommes la plupart du temps déconnecté de notre respiration. Nous sommes la plupart du temps déconnecté de nos émotions. 

 

Lâcher prise

Les émotions ne se contrôlent pas (malgré ce que l’on aimerait penser). Elles s’expriment, si on les laisse, ou bien elles se répriment, et alors elles s'entassent quelque part en nous, en attendant qu’elles nous pètent au nez d’une façon ou d’une autre. Lorsqu’elles s’expriment, leur expression peut être dirigée de façon constructive ou destructive

 

Les émotions ne se contrôlent pas, et le mieux que nous puissions faire et d’accepter de les observer, de rentrer en contact avec elles, et de les guider de la façon la plus écologique possible. 

 

Les voyages intérieurs peuvent être douloureux et difficiles dans certaines situations de trauma intenses, et le rapport au corps compliqué. Alors que l’observation de la respiration est simple, neutre, et permet de mettre en place un vrai travail de retour à soi

 

L’air rentre, l’air sort, c’est tout ce qu’il y a de plus naturel, et pourtant c’est ce qui rythme notre vie à chaque instant. 

 

Lorsque tout s’emballe, c’est souvent que des peurs / colères / douleurs / tristesses (…) stockées en nous car pas encore exprimées, s’expriment de manière chaotique. 

 

A ce mécanisme naturel de décompression peut s’ajouter la peur de perdre le contrôle, la peur que cet emballement n’ait pas de limite etc . . . 

 

Le fait de simplement poser son attention sur la respiration permet de limiter ces peurs là, permet de l’imiter l’emballement supplémentaire du mental. 

 

Revenir à ce qui est : je respire. Ma respiration est chaotique et hachée ? C’est normal, je suis en train d’évacuer un gros morceau. 

 

Si j’ai conscience d’être en train d’évacuer un gros morceau, je peux voir que c’est une bonne nouvelle. Je serai un peu plus léger ensuite. Et c’est aussi une opportunité, un entraînement pour voir si je suis capable de revenir à mon souffle, même dans une situation difficile. 

 

C’est un petit test que m’envoie la vie, pour voir comment je me débrouille à gérer la remontée d’une petite partie de ces douleurs non exprimées qui demeurent en moi. Si je passe ce test, une collaboration plus consciente sera possible avec mon intérieur pour travailler à l’apaisement et la libération de ces douleurs sourdes

 

Si j’ai pensé à revenir à ma respiration, sans chercher à la changer, sans chercher à la contrôler, juste l’observer pendant cet emballement, alors j’ai passé le test haut la main. 

 

Le "lâcher prise",  ce n’est pas ce que l’on pense habituellement, ce n’est pas se remettre, complètement lâche, dans les mains d’un destin qui nous ballottera selon son bon gré.

 

Le lâcher prise, c’est être capable d’observer ce qu'il se passe, sans avoir à intervenir par réaction. Juste observer, et ne pas agir. 

 

Observer, c’est déjà faire quelque chose, mais on s’arrête à la. C’est très difficile, dans notre monde quotidien où l’on cherche à avoir un impact sur tout. Soit on tourne le dos aux choses, soit on essaie de les changer.

 

Ici, non. On cesse de se voiler la face sur ce qui se passe, on rentre en contact avec ce qu'il se passe, par le biais du simple souffle. Et on observe. 

 

Si je suis capable d’observer ma respiration dans un moment difficile, sans chercher à la modifier, à ce moment je deviens un maître du lâcher prise. 

 

Observer sa respiration, sans chercher à la modifier. Juste observer l’air qui entre, l’air qui sort. 

 

Si c’est trop dur, si la concentration n’est pas là, alors je peux ajouter un commentaire à l’observation :

là j’inspire, . . . là j’expire.
L’air entre, l’air sort.
Etc etc.

 

Cela ramène nos systèmes de vigilance, qui sont happés par des mémoires passées, à ce qui se passe maintenant. Maintenant je suis en vie, conscient, et je respire. 

 

Cela ramène notre attention à nos émotions, sans pour autant les activer en forcing. Cela nous entraîne à "faire UN". 

Avec de l’entraînement, cette pratique nous confère une sorte de confiance, une assurance grandissante dans notre capacité tenir le cap dans des moments de challenge intense. 

 

C’est un exercice que tout le monde devrait faire.  D’une certaine façon, étant porteurs de traumatismes intenses, nous pouvons voir cela comme une forte opportunité de développer cette capacité tellement précieuse : la stabilité dans la tempête. 


Pour nous la tempête et là, qu’on le veuille ou non. 

 

Certains cherchent cette stabilité par la méditation ou autres techniques, et parmi eux beaucoup sont tellement peu challengés que ce qu’ils créent de stabilité n’est que de surface. Nous avons la chance d’avoir ce vrai professeur en nous, qui nous permet de faire pousser nos racines en profondeur. 

 

Donc observons notre respiration, avec aplomb. Cela nous permet de nous relier avec nous même. Avec la valeur de la vie qui se trouve en nous. Avec une force profonde que chacun porte en soi mais que très peu côtoient. 

 

Nous pouvons prendre 5 minutes, plusieurs fois par jour, pour porter notre attention sur la respiration. Tout simplement. Sans rituel, sans encombre, juste observer la respiration. Plus nous le faisons, plus il nous sera facile de revenir à nos sens lorsque la tempête soufflera. 

 

Plus nous le faisons, plus nous construisons un compas intérieur, un lien avec ce qui se passe en nous, avec une intelligence innée qui est au-delà de nos considérations mondaines et des certitudes déconnectées de nos réalités profondes. 

 

Nous avons tous ce 6èeme sens, qui s’appelle l’intéroception : la perception de ce qui se passe en nous. Alors développons le, en commençant par observer notre respiration. 

 

Om shaka mes jedi 
La Force est avec nous

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30 mars 2024

Retour sur un entretien marquant et prémonitoire

Il y a une douzaine d'années, j'ai eu deux longs entretiens avec un ancien responsable des renseignements intérieurs. Il était impossible de relater à l'époque ce qu'il avait dit, tant l'avenir qu'il brossait était sombre, tant l'ampleur de la manipulation dont nous sommes tous victimes était gigantesque. Je vais le faire aujourd'hui, du moins en partie pour ce qui est publiable.

 

Merci à D. d'avoir pris le temps pour ces explications.

Cet entretien a eu lieu en 2013. Aujourd'hui, beaucoup de choses qu'il avait annoncées se sont hélas produites, le reste est en cours. Mais ces informations peuvent aujourd'hui être entendues.

 

 

Civilisation sacrificielle

D. a beaucoup parlé du système sataniste. Le modèle serait celui de la civilisation Inca, une société fondée sur le sacrifice et l'usage de la cocaïne, sur l'usage du sang qui "est l'aliment des classes nobles". Ce type de pratique a toujours cours aujourd'hui.

 

Lorsqu'il travaillait pour la commission d'enquête sur les sectes, il a entendu des parents qui ont décrit des rituels subis par leurs enfants, avec "l'utilisation de la sodomie après avoir nettoyé l'enfant".

 

La famille royale anglaise est atteinte de porphyrie. Un des moyens de traiter cela est de boire / s'injecter du sang neuf. Il y a une multiplication des cliniques dans lesquelles on peut se régénérer le sang. Selon D., le sang d'un jeune européen vaut plus cher que celui d'autres origines, et pour cette raison il y aurait un gros trafic d'enfants Roms.

 

Certains boivent du sang dès le petit déjeuner. Mais en principe, le nombre de fois où on prend du sang est limité, certains en abusent et ont des problèmes comme des tumeurs du cerveau.

 

Ce qu'ils préparent est la généralisation des sacrifices humains "qui sont actuellement en phase d'essai" [en 2013].

 

 

Sociétés secrètes

Il y a une nébuleuse de sociétés secrètes dont l'objectif est de "sélectionner les meilleurs". Elles ont une structure éclatée, ont souvent une idéologie kabbalistique. 

 

Leur objectif est de s'infiltrer dans les sphères de pouvoir, comme la Golden Dawn, qui a créé de nombreux autres groupes secrets avec des objectifs précis par exemple infiltrer l'armée ou blanchir de l'argent. La Golden Dawn a aussi infiltré la franc-maçonnerie et organisait à l'époque "une guerre entre les loges". La police est aussi infiltrée par des sociétés secrètes, qui échappent à toutes les enquêtes.

 

Des responsables des renseignements peuvent aussi diriger des sociétés secrètes, ou être dans l'équipe dirigeante, par exemple dans les mouvements templiers dont l'OTS est un exemple.

 

C'est aussi par la Golden Dawn que le nazisme s'est installé en Allemagne. 

 

Certaines sociétés secrètes ont une branche officielle inoffensive et une branche secrète qui a des pratiques satanistes. Des réunions existent, où ces différentes sociétés secrètes discutent de leurs affaires communes.

 

Certaines pratiquent des rituels sur les enfants, avec des viols et des meurtres. C'est connu des renseignements.

 

En Grande-Bretagne où il y a des branches très hard de ces organisations, la famille royale est à la tête de plusieurs de ces sociétés secrètes aux pratiques telles que la sorcellerie noire (notamment la pratique de la "vierge noire" qui consiste à vider une personne de son sang pour le récupérer, lors de grandes "fêtes"). 

 

La famille royale anglaise a conservé le savoir du paganisme pendant que via l'Eglise on a éliminé toutes les religions qui avaient ces savoirs. On observe une augmentation des expériences de mort imminente dans une sorte de rééquilibrage face à la baisse du savoir chamanique. Le but est d'éliminer les connaissances qui pourraient les perdre, tout en mettant la main sur les savoirs et le patrimoine d'intérêt. 

 

"Ils ont pris le pouvoir des peuples en enlevant la connaissance de ce qu'est le pouvoir. Mais ils savent que la nature va reprendre le dessus et qu'ils vont perdre".

 

Il y a des recherches sur l'ADN des membres des sociétés secrètes, pour sélectionner les familles.

 

En 2013 une de ces réunions a eu lieu "pour enclencher un nouvel Hitler pour protéger la race blanche. Il aura une double, une triple personnalité".

 

Il y a aussi des groupes très confidentiels qui n'ont pas l'air de sociétés ésotériques mais ont les mêmes pratiques, par exemple des sociétés secrètes orientées vers la protection de la nature.

 

D. observait que la commission d'enquête sur les sectes avait oublié de s'occuper des sectes les plus dangereuses, et qu'aux Etats-Unis ces groupes allaient obtenir le statut de religion [ce qui fut le cas pour le satanic temple en 2019] et ne seront plus considérés comme des "sectes".

 

Il a parlé de l'anthroposophie, créée par Rudolf Steiner qui était dans la même loge franc-maçonne qu'Hitler. Objectif de cibler les enfants pour un certain conditionnement.

 

Toutes ces sociétés secrètes sont englobées dans un réseau mondial. Leur stratégie est de fonctionner comme un "système viral": "ils avancent là où ils peuvent, là où ils ont des opportunités". Toutes ces organisations recrutent et infiltrent, et il faut développer un "contre virus".

 

L'initiation, qui est souvent compromettante pour la personne (par exemple la double sodomie, pour les hommes comme pour les femmes, accompagnée de prise de drogues comme la cocaïne), "permet de tenir les gens". On les incite à revenir en utilisant notamment des drogues comme le laudanum, "on les rend dépendants sans qu'ils le sachent pour qu'ils se sentent bien et qu'ils reviennent".

 

Certaines sectes / sociétés secrètes développent des armes biologiques comme Aum qui travaillait sur Ebola, font du trafic de matières nucléaires.

 

D'autres travaillent sur le passage de la vie à la mort (delog), les nazis ont été chercher des pratiques à ce sujet chez les tibétains car ils maîtrisent ces techniques. Les satanistes ont peur des techniques bouddhistes.

 

L'objectif est aussi de préparer l'opinion publique. Les sectes qui entretiennent le secret de l'appartenance sont destinées à la gestion de la société de manière occulte. Plus il y a de sociétés secrètes, plus il y a de corruption, et de massacre d'enfants. Le but est de "dématérialiser la société".

 

Selon D. "les véritables patrons de ces organisations on ne les verra jamais".

 

 

Franc-maçonnerie

Ce sont les anglais qui ont organisé la franc-maçonnerie, en ont changé la hiérarchie et l'ont utilisée pour la prise de pouvoir au niveau mondial. En France elle a été recrée et reprise en main par les Etats-Unis après la Deuxième Guerre Mondiale.

 

Les premiers grades, ou franc-maçonnerie bleue, servent à recruter des individus qui ont le bon profil pour les envoyer dans d'autres branches de la franc-maçonnerie où il y a des initiations, des rituels plus secrets que ceux de la franc-maçonnerie.

 

Il faut se battre contre le secret de l'appartenance à la franc-maçonnerie, à cause du serment qui implique de la servir en premier lieu.

 

Dans la franc-maçonnerie, il y a des organisations lucifériennes qui cherchent à prendre le pouvoir. L'infiltration s'est intensifiée fortement après 2001, avec des groupes comme les Chevaliers de Thulé ou la Golden Dawn qui a pris le contrôle de plusieurs loges. Cela, alors que des loges franc-maçonnes contrôlent des partis politiques au pouvoir qui eux ont pour rôle de verrouiller le système politique par la cooptation. Ils cherchent à utiliser la capacité de la franc-maçonnerie à diffuser des mots d'ordre.

 

La Golden Dawn veut tuer la franc-maçonnerie en prendre le pouvoir à sa place, tout en en conservant la structure. Aux Etats-Unis, les évangélistes aussi ont infiltré la franc-maçonnerie.

 

Les Etats-Unis se sont appuyés sur des organisations comme la franc-maçonnerie depuis 1945, et ont ensuite créé d'autres organisations en Europe, en France, pour réaliser des manœuvres sur l'économie et la politique françaises. Le but final est "une guerre contre l'économie européenne". Pour cela, différentes sectes ont été créées afin d'établir un Etat fasciste. Exemple avec Aube Dorée / Golden Dawn.

 

Avant dans les loges Franc-maçonnes, il y avait quelqu'un qui était chargé de veiller à la spiritualité. Puis il y a eu une prise de contrôle de la franc-maçonnerie et cette fonction a été supprimée. Et on a fait la révolution française pour favoriser les banques anglaises et le système bancaire anglais.

 

 

Drug Army

Les Etats-Unis étaient en train de travailler sur une drogue capable d'énerver les gens, de les transformer en meurtriers. Les soldats sont drogués, rendus dépendants et malléables.

 

De nouveaux produits chimiques sont et seront développés pour créer une "Drug Army", une sorte d'armée de zombies, de morts vivants.  "356 produits sont en préparation et sont testés pour voir si ça passe dans la population" selon D. 

 

Tous les ans, une grande réunion a lieu aux Etats-Unis pour se répartir le marché de la drogue au niveau mondial et les bénéfices. Des négociations sont menées pour avoir le droit de vendre les drogues en Europe et aux Etats-Unis, et une partie des bénéfices est reversée aux partis politiques. Depuis qu'ils ont accès à cet argent, les politiques n'auraient plus besoin de faire autant de magouilles qu'avant pour financer l'activité politique. "ça a contribué à moraliser la vie politique", a dit D.

 

On sait d'où viennent les drogues saisies en france, et on estime leur part de marché, avec les analyses réalisées dans un laboratoire français. L'argent passait par la HSBC à Hong-Kong et il y avait une lutte entre politiques de premier rang en france pour mettre la main sur cet argent.

 

La coke est très répandue dans les milieux politiques, principalement la cocaïne, naturelle ou de synthèse, jusqu'au plus haut niveau de l'Etat : "Le notable maintenant est souvent cocaïnomane au dernier degré", et d'autres produits sont aussi courants.

 

Le MK-Ultra est terminé, ce programme a servi de base à de nouveaux projets dont certains ont été testés via des sociétés secrètes ou des sectes, dans des universités par exemple. Parmi leurs projets, il y a la création "d'une armée de gens qui iront dans la fureur, qui obéiront quand le Führer arrivera, après la déstabilisation des Etats-Unis". Un des scénarios est une division des Etats-Unis pour qu'un groupe prenne le dessus. A partir de là, les zombies seront lâchés.

 

Les drogues sont utilisées pour détruire les jeunes générations, les détourner de l'action et de la remise en cause du système. Déjà pendant les guerres de l'opium, quand les anglais ont vendu de l'opium aux chinois contre les tentatives des autorités de limiter la dépendance, la drogue était utilisée pour attaquer une nation.

 

On va augmenter progressivement le prix du tabac pour pousser vers la consommation de drogues dures qui seront comparativement très accessibles.

 

Dans les guerres de l'opium, l'objectif numéro 1 était économique : il s'agissait de récupérer l'or de la Chine [l'opium était produit en Inde, dans des régions dominées par les anglais].

 

En parallèle de la diffusion de nouvelles drogues plus puissantes dans la société, les privilégiés se créent des zones sécurisées comme l'ile de la Jatte. Quand il y aura une révolte à Paris ils y seront en sécurité. Ils achètent aussi des îles privées gardées par des militaires.

 

Les drogues sont aussi utilisées pour le viol afin de ne pas laisser de traces.

 

 

Banques et drogue

Selon D., "60% de l'argent blanchi dans le monde passe par les banques de la famille royale anglaise", qui maîtrise les circuits du trafic et du blanchiment depuis les guerres de l'opium au XIXe siècle.

 

Les Rothschild sont de la même famille que la famille royale anglaise. Idem pour la famille Bush, issue d'un membre de la famille royale (de filiation non reconnue officiellement). Ils ont fait fortune en permettant aux banques juives de financer Hitler.

 

Il y a un système de vase communicants entre l'économie officielle et l'économie souterraine. En 2006 [crise des subprimes] les cartels colombiens ont injecté beaucoup d'argent dans Wall Street, ce qui a évité l'effondrement.

 

 

Politiques

D. a évoqué de nombreux politiciens de premier plan, en France et ailleurs, de droite comme de gauche. Ils sont toujours corrompus et le plus souvent sont aussi impliqués dans des réseaux pédocriminels voire satanistes. Ils sont complètement drogués, à l'opium ou à la coke, et sont là pour servir leurs maîtres tout en remplissant leur portefeuille au passage.

 

Ils nous endettent et touchent des commissions sur ces emprunts, sur les trafics de drogue, d'armes, par le système de surfacturations généralisé et les dessous de table sur les marchés publics etc. Cela représente des milliards tous les ans.

 

La répartition de ces commissions pose régulièrement des problèmes, certains quand ils sont en haut de la hiérarchie cherchant à garder tout le grisbi.

 

Droite comme gauche, tous sont de connivence malgré le cirque électoral et médiatique qui montre l'inverse aux électeurs. Ils sont sous influence étrangère, se vendent au plus offrant.

 

Selon D., les organisations qui ont corrompu les politiques sont les organisations du stay-behind.

 

Via les grandes écoles, la caste dirigeante transmet ses consignes. 

 

 

lucifer

Qu'il s'agisse de certains francs-maçons qui savent parfaitement qu'ils vénèrent lucifer, ou des sociétés secrètes, selon D. ces gens pensent vraiment qu'ils tirent un pouvoir de leurs actions dans le registre sataniste.

 

Il y a des pratiques rituelles au plus haut niveau de l'Etat, avec des meurtres d'enfants. Les enfants sont torturés pour créer un égrégore, pour récupérer leur énergie neuve. 

 

L'objectif final est d'établir un nouveau pouvoir sur des bases lucifériennes.

 

 

Opposition chrétiens / musulmans

Elle est encouragée par différents groupes, comme les sionistes avec la notion de "sionisme intégral" et les ismaéliens. En faisant en sorte que les autres se combattent, ils ont moins d'ennemis à affronter et à contrôler eux-mêmes.

 

Aux Etats-Unis : on fait monter les tensions racistes. L'objectif est de créer des guerres de sang, des guerres civiles.

Selon D., le Mossad a créé des groupes islamistes, y compris en France. 

 

 

Plan mondialiste

Les nazis étaient notamment une expérimentation pour le tri et la sélection de la population, comme le Khmers Rouge au Cambodge qui visaient à savoir jusqu'à combien de population il est possible de liquider pour permettre aux élites de bien vivre sans risquer de perdre sa place. La Corée du nord est une autre expérience de contrôle social. 

 

Aujourd'hui (en 2013) l'objectif est toujours de trier et sélectionner la population. Il y a de nombreuses techniques pour y arriver, notamment le "fascisme écologique" : "ils ont la même vision de l'écologie que les nazis", selon D. 

 

Ou le libéralisme économique, qui relève de la doctrine sataniste. Selon D., Keynes était proche d'Alistair Crowley [fondateur de la Golden Dawn, membre de diverses sociétés secrètes occultistes, inventeur du satanisme moderne version New Age, et proche du MI6]. 

 

L'objectif est aussi de prélever les principales richesses de chaque région.

 

Les services secrets des pays occidentaux, notamment en france, "ont été détournés de la démocratie pour protéger l'élite".

 

Ces sociétés secrètes ont souvent une idéologie d'extrême droite même si c'est dissimulé.

 

Leurs objectifs :

  • généraliser l'usage des drogues
  • normaliser la pédocriminalité
  • contrôler les naissances et réduire la population
  • nous amener vers un régime nazi / luciférien

 

Le fascisme est un moyen, pas une finalité. C'est une secte comme une autre. Depuis la Deuxième Guerre, des SS montent des associations pour s'occuper des enfants et distiller leur propagande, en Allemagne surtout mais pas seulement.

 

Le nazisme et la pédocriminalité sont des leviers qui permettent de diriger le monde. L'objectif est le pouvoir et la puissance : "s'ils ont la main sur les âmes, ils retarderont l'évolution du monde et resteront au pouvoir plus longtemps". Ils sont en train d'organiser le chaos pour retarder l'évolution.

 

"Ils ont tous les éléments pour remettre en selle un personnage comme Hitler aux Etats-Unis", et une des priorités pour Washington en 2013 était de constituer une armée solide avant la fin de la montée en puissance des USA car elle coûte très cher. On fait monter la militarisation et grossir l'armée tant qu'il y a encore de l'argent pour qu'une armée puissante soit déjà en place quand le nouvel Hitler sera installé.

 

Selon D. , le risque le plus important était le besoin de sang, avec une nouvelle guerre mondiale qui se préparait dans l'objectif de réduire massivement la population. Ce besoin de sang viendrait aussi du fait que l'augmentation de l'usage de la cocaïne entraînait un besoin accru de se nettoyer le sang par des transfusions. Il y a des "fêtes où va l'élite et où le sang est central".

 

Un des projets est de créer une famine en Europe. Les produits comme le blé sont stockés en Chine [en 2013] pour faire monter les prix.

 

Ces organisations sont arrivées à maturité et passent maintenant [en 2013] à une nouvelle étape avec le déversement de drogues de synthèse et la stratégie du choc. 

 

Ils peuvent utiliser des ondes P qui rendent agressif, et peuvent être envoyées par satellite. Elles ont été testées au Rwanda qui a servi de terrain d'expérimentation.

 

Il y a aussi les hypersons et sons compressés. En 2013 une réunion devait être organisée au Maroc pour "décider des futurs sons et généraliser les sons compressés", dans l'industrie du disque, la radio... Les sons compressés doivent rendre les gens addicts et serviront à enclencher des gens déjà programmés, par exemple avec des films comme Star Wars et à préparer les enfants (surtout anglo saxons) pour faire les troupes de demain.

 

Des travaux sont aussi menés sur les armes antigravitationnelles, capables de mettre un continent sous l'eau en une nuit.

 

 

Propagande 

Le divertissement joue un rôle important dans le conditionnement des populations. Par exemple, Star Wars qui a été financé par des financiers suisses raconte l'apocalypse selon St Luc. Idem pour Harry Potter écrit pour manipuler les gens. Ces films / histoires mettent les enfants en attente de quelque chose, ça contribue à les conditionner pour le futur. 

 

Le cinéma, le divertissement servent aussi à faire passer des concepts, à habituer le public à un mode de pensée, à une vision du futur, de banaliser l'ésotérisme auprès de la jeunesse.

 

Il va y avoir de plus en plus de fausses informations pour que les gens ne sachent plus à quoi se fier.

 

 

Pédocriminalité / cannibalisme

Dessin de Fiona Barnett

La pédocriminalité sert à contrôler les gens, mais elle sera progressivement remplacée par l'anthropophagie. D. évoquait un "nouveau cannibalisme" et des "nouveaux repas rituels".

 

La pédocriminalité est banale dans les sphères de pouvoir. Par exemple le chef d'une grand groupe catho versé dans le gnosticisme allait en Thaïlande avec un chef de la police française, pour commettre des viols d'enfants. Cet individu sodomisait des enfants en les étranglant. Il a été tué dans un accident d'avion "car il était trop lié à l'affaires de l'OTS" [Temple Solaire].

 

A Haïti, des politiques français achetaient des enfants à l'époque de Baby Doc et tonton Macoute [1] qui vendait de jeunes haïtiens pour qu'ils soient violés et étranglés, pour 5.000$. Baby Doc avait des fichiers sur les partouzes avec des politiciens occidentaux, c'est pour ça que la france a permis à Baby Doc de se refugier ici.

 

Le développement de l'usage des drogues de synthèse va augmenter les cas de cannibalisme. Les pratiques cannibales sont en train de s'installer "pour remplacer le moyen de pression de la pédocriminalité qui va devenir légale".

 

D. a aussi confirmé que les plus hauts niveaux de pouvoir sont vérolés par la pédocriminalité et même les pratiques satanistes. Le tout en lien avec divers trafic mafieux. Des individus dans les milieux du show biz servent à approvisionner les milieux politiques.

 

Par exemple, le pasteur Doucé qui avait ouvert une association de défense des minorités sexuelles dont les pédos, a été liquidé parce qu'il avait des dossiers et faisait chanter des gens. 

 

 

Transhumanisme / contrôle des naissances

Selon D., "ils n'ont pas la technologie pour gérer autant d'humains qu'il y a aujourd'hui".

 

Des travaux [en 2013] ont pour objectif de développer un utérus artificiel, que les anglais ont mis au point depuis les années 70-80 selon D. Derrière, la GPA sera normalisée, en 2013 il s'agissait d'imposer cette idée dans l'opinion publique. 

 

"Ils veulent sélectionner les humains et créer des demi humains, des êtres soumis. Ils veulent une population d'esclaves soumis".

 

Des études sur l'ADN sont en cours pour sélectionner les humains qui naîtront en combinant biologie et informatique. Ils mènent aussi des recherches sur la magie noire égyptienne, entre autres, dans l'objectif de contrôle des naissances.

 

Le corps devient une marchandise. Comme ils ne veulent que des serviteurs il n'y a pas besoin d'enfants. A terme, "ils imposeront un système de contrôle des naissances pour avoir seulement les enfants dont ils ont besoin". Et ces enfants seront violés "pour en faire des enfants traumatisés, des enfants soldats ou autre".

 

En parallèle on rend les gens stériles avec des produits mis dans la nourriture (cf. rôle de Nestlé dirigé par des nazis), tout en veillant à les carencer.

 

Les anglais essaient aussi de trier les gens par champ de pensée, d'après l'ADN, et d'en faire la cartographie. Ils ont identifié un ADN des sorciers très présent en Grande-Bretagne. 

 

Selon D., "les sectes sont attirées par différents groupes sanguins. Elles préfèrent parfois s'installer dans certaines zones parce qu'il y a un groupe sanguin plus présent. On observe aussi que certaines personnes changent de groupe sanguin".

 

La chirurgie du cerveau par ordinateur se développe, pour pouvoir diriger le cerveau des gens à distance et y mettre un certain nombre de choses. 

 

L'aryanisme est une notion créée par la noblesse anglaise, qui a aussi mis en place des sociétés secrètes comme la Golden Dawn pour porter son idéologie. Pour des gens comme Charles Darwin, un des grands eugénistes anglais, la race aryenne et le summum de l'évolution humaine est la noblesse anglaise.

 

Conan Doyle a développé pour la noblesse anglaise le thème de l'aryanisme. 

 

 

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[1] Tonton Macoute était la milice créée par papa Doc, le dictateur Jean-Claude Duvalier, et était dirigée par Luckner Cambronne, surnommé "le Vampire des Caraïbes". Il était connu pour une impressionnante liste de crimes, dont la revente du sang des cadavres aux hôpitaux et universités US, ou à des laboratoires. En 1971 il s'est réfugié à Miami où il est mort en 2006. Beaucoup de membres importants de cette milice pratiquaient le vaudou.

Cambronne était co-propriétaire d'un centre de transfusion à Port-au-Prince en 1971 - 1972, qui lui a permis d'exporter 1600 gallons de sang chaque mois vers les USA.

En 1962 il y a eu un scandale, car de la viande humaine aurait été servie dans les hôtels de Port-au-Prince. Il a été dit que Cambronne était le fournisseur.

28 mars 2024

Armes dernière génération et guerre cognitive : où en est-on officiellement ?

Aux Etats-Unis et même plus généralement dans les pays du giron USA-Angleterre, des centaines de personnes se disent victimes de harcèlement électromagnétique.  Officiellement, ces armes électromagnétiques ne sont pas utilisées contre les populations. Pourtant, il est évident qu’elles sont connues depuis des dizaines d’années par les militaires qui font des recherches intensives à ce sujet pour faire évoluer les technologies de ces "armes non létales".

 

Considéré comme le 6e champ de bataille par les militaires, le cerveau est une machine qui fonctionne à la fois avec l’électricité et la chimie, les militaires cherchent à le manipuler en s’appuyant sur son fonctionnement et en lui transmettant des informations pour modifier sa perception. L’enjeu est d’agir de manière ciblée sur un individu, en modifiant par exemple un aspect seulement du comportement mais pas l’ensemble de la personne, par exemple un soldat sur le champ de bataille.

 

Les armes psychotroniques, qui font partie de la vaste panoplie des "armes non létales", ouvrent des perspectives très intéressantes en termes de contrôle des masses et des individus. Elles peuvent utiliser de manière cachée différents moyens, comme la technologie, le paranormal, la suggestion, pour influencer le psychisme et le comportement des groupes ou des individus.

 

 

Le cerveau, un ordinateur à hacker

Les militaires cherchent à agir sur le cerveau soit pour l'améliorer (améliorer les capacités des soldats de son camp) soit pour le perturber (neutraliser l'ennemi). Le contrôle ou la manipulation à distance du cerveau et du système nerveux central peut se faire à l'aide de technologies existantes telles que les casques éléctroencéphalographes (EEG) ou IRMf (Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) pour mesurer l'activité électrique du cerveau, les ondes radiofréquences/ micro-ondes ou les ultrasons pulsés, ciblés avec précision sur des zones spécifiques du cerveau. 

 

Ces techniques permettent d'étudier l'activité cérébrale et de déterminer les schémas spécifiques associés à différentes pensées et émotions.  

 

La technique de stimulation  magnétique transcrânienne (SMT1) utilisée à l'université de Washington a permis à un individu de stimuler le cortex moteur d'un autre individu et de contrôler les mouvements de sa main. D'autres techniques de stimulation du cerveau comme la stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS) et la stimulation transcrânienne à ultrasons pulsés qui peuvent être placées dans le casque d'un soldat, peuvent permettre de contrôler l'état mental, la vigilance d'un soldat. La tDCS applique un faible courant par des électrodes sur le cuir chevelu, ce qui aurait permis d'augmenter de manière significative la concentration et les capacités cognitives des sujets testés 2.

 

Entre les mains des militaires, que deviennent ces technologies ? Le cerveau humain est considéré comme un ordinateur vers et à partir duquel des informations peuvent être téléchargées. C'est le champ de bataille ultime.

 

En parallèle des neurosciences, les interfaces cerveau - ordinateur (Brain Computer Interface) se développent aussi à vitesse grand V, et sont capables de lire l'activité du cerveau, de la traduire en actions, ou de stimuler les neurones pour créer des perceptions ou des mouvements : un des buts principaux des systèmes basés sur la manipulation des neurones est de construire une interface cerveau-ordinateur permettant à un individu de recevoir des informations d'un ordinateur et de transmettre des informations du cerveau directement à un ordinateur.

 

Cela ouvre la voie à des armes, puis bientôt des humains, commandés à distance par la pensée, avec un ordinateur en interface. Un objectif est de parvenir à ce qu'ils appellent la "télépathie synthétique" pour communiquer de cerveau à cerveau sans interface. L'armée US finance des recherches à la faculté de médecine d'Albany pour créer un "casque de pensée", capable de détecter et transmettre les paroles non exprimées des soldats pour qu'ils communiquent sans parole à plusieurs3. Le dispositif serait prêt pour le champ de bataille.

 

En 2019 il était annoncé dans les médias qu'une équipe de l'université de Californie à San Francisco avait conçu un dispositif de lecture de l'esprit qui, en plus de transformer les pensées en texte, pouvait détecter ce qu'une personne entend. Cela, grâce à des électrodes pour surveiller le cortex auditif et en décodant les données avec des algorithmes. A l'université Carnegie Mellon, des méthodes pour lire des pensées complexes à partir de scanners cérébraux et même prédire la phrase suivante dans le processus de pensée ont été établies.

 

Coté GAFAM aussi, ces technologies suscitent de l'intérêt : Facebook travaille sur un projet de lecture de l'esprit pour permettre aux utilisateurs d'envoyer des messages en utilisant uniquement leurs pensées. Microsoft a déposé des brevets qui utilisent l'activité cérébrale pour modifier l'état de l'ordinateur ou de ses applications. Par exemple, le système baissera automatiquement le volume de la musique lorsque l'activité mentale de la personne montre qu'elle n'est pas à l'aise avec le volume. Idem dans le domaine des jeux vidéos, pour interagir par la pensée avec la réalité virtuelle.

 

Depuis les années 40 au moins, des recherches sont menées sur l'impact des ondes électromagnétiques sur le cerveau et le comportement humains. Dans les années 80, José Delgado de Yale, qui avait déjà développé des électrodes permettant de contrôler des singes à distance dans les années 50, travaillait sur les ondes électromagnétiques et la psychotronique, et a mené des expériences sur des humains. En 1968 dans l'article "Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients" (Stimulation radio intracérébrale et enregistrement chez des patients complètement libres), Delgado a observé que : "La stimulation radio sur différents points de l'amygdale points de l'amygdale et de l'hippocampe chez les quatre patients a produit une variété d'effets, y compris des sensations agréables, de l'exaltation, une profonde concentration réfléchie, des sentiments étranges, une super relaxation, des visions colorées (hallucinations) et d'autres réponses".

 

En 1971, il annonçait être tout proche de créer un système qui agit à distance et sans électrodes sur le cerveau4.

 

Au centre médical de l'université Duke, en Caroline du Nord, des chercheurs ont implanté chirurgicalement des électrodes dans le cerveau de singes et les ont entraînés à faire bouger des bras robotisés au MIT, à des centaines de kilomètres de là, simplement par la pensée. Des électroencéphalographes ultra puissants sont mis au point par le laboratoire de recherche de l'armée américaine (Combat Capabilities Development Command's Army Research Laboratory) pour mesurer l'activité du cerveau en utilisant le big data, une masse de données. Ca permettrait d'identifier les schémas d'activité cérébrale communs à toutes les tâches et à toutes les personnes.

 

Les agences militaires, comme la NSA ou la DARPA, ont financé des projets sur le potentiel des ondes électromagnétiques sur l'homme, comme le projet PANDORA mené de 1965 à 1975 par l'équipe de José Delgado, pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité. Des armes ont été développées depuis, utilisant des ondes extrêmement basse fréquence (ELF), l’acoustique, les harmoniques, les ultrasons (par exemple les ultrasons focalisés transcrâniens qui sont entrés dans la recherche médicale), les microondes pulsées, les fréquences radio. Des satellites peuvent être utilisés, ou des systèmes comme HAARP ou GWEN (Ground Wave Emergency Network)5 qui sont déployés par les Etats-Unis.

 

En 1975 déjà, un rapport de la DIA intitulé "Biological effects of electromagnetic radiations (radiowaves and microwaves) – Eurasian communist countries" recensait une série d'armes et de recherches menées par les soviétiques, et les effets causés sur l'homme.

 

Aujourd’hui, on peut se demander si les gens qui disent avoir vu des extra-terrestres, par exemple, ont bien vu des extra-terrestres ou ont fait l’objet d’attaque psychotronique.

 

Il y a 3 phases aux attaques électromagnétiques selon la doctrine militaire US :

  • Surveillance / harcèlement en utilisant des logiciels de surveillance comme Echelon, des micropuces, des implants, des individus. Le but est d’isoler la personne.

  • Les attaques par les armes à énergie dirigée, qui vont perturber la victime psychiquement et physiquement. La victime peut entendre des voix, avoir d’horribles maux de tête, être déprimée…

  • Usage d’armes plus agressives, comme l’Ultra High Frequency EM

 

Depuis des dizaines d’années, il est possible de donner l’impression à une cible qu’elle entend des voix dans sa tête. La DARPA, la NSA développent aussi des interfaces homme –machine depuis les années 30 : près d’un siècle. Aujourd’hui les premières applications civiles sont médicales, mais elles vont se généraliser par exemple pour la conduite automobile.

 

Le spectre électromagnétique de la lumière s'étend sur des fréquences qui commencent à quelques Hertz (1Hz=1 oscillation du champ électromagnétique de la lumière par seconde), les fréquences auxquelles les infrastructures électriques modernes fonctionnent, et se poursuit par les radiofréquences, les micro-ondes et les ondes millimétriques, auxquelles fonctionnent la plupart des systèmes de communication modernes, puis par l'infrarouge, le visible et l'ultraviolet (UV), souvent désignés comme la partie optique du spectre. Enfin, les fréquences qui oscillent le plus rapidement sont les rayons X et les rayons gamma.

 

 

 

Étant donné que la plupart des systèmes électriques et de communication modernes (téléphones portables, ordinateurs, radios, etc.) fonctionnent dans les gammes de fréquences optiques de quelques Hz, les systèmes à énergie dirigée intéressent beaucoup les militaires qui exploitent le spectre électromagnétique. Officiellement ces armes ne servent que dans un cadre militaire, mais les applications civiles vont se multiplier.

 

Des technologies par satellite sont développées, pour altérer l’humeur et stimuler le cerveau avec des ondes qui vont le rendre triste, en colère, l’endormir, pour lire dans l’esprit d’une cible ou lui faire entendre des voix.

 

A la fin des années 90, il était déjà question de techniques subliminales comme placer une 25e image dans les films, que l'œil ne perçoit pas mais qui est perçue par le subconscient. Ou de voix subliminales par fréquences infra basses insérées dans des bandes sonores comme de la musique, et qui ne sont détectées que par le subconscient.

 

Le scientifique russe spécialiste de la psychotronique Igor Smirnov proposait d'utiliser ce genre de messages subliminaux via la télévision pour lutter contre l'addiction aux drogues, par exemple. Et puis en 1994 a été lancé le système HAARP, qui permet d'envoyer des ondes électromagnétiques dans la ionosphère (en la réchauffant au passage) et ainsi de viser une région précise de la planète. Les systèmes satellite sont aujourd'hui encore plus précis et performants.

 

Puis sont arrivés les téléphones portables, qui fonctionnent avec des micro-ondes pulsées que le cerveau perçoit et qui influent sur les ondes cérébrales.

 

Dans l’article "Future sub-lethal, incapaciting & paralysibg technologies. Their coming role in the mass production of torture, cruel, inhumane & degrading treatment" de 2002, le Dr Steve Wright, directeur de la fondation Omega qui suit et lutte contre le développement des armes, qu’elles soient ou non "létales", expliquait que l'arsenal des armes "non létales" ne cesse de s'étendre, et équipe les forces de police depuis longtemps, avec de nombreuses recherches pour perfectionner les armes de contrôle des foules comme les tasers dont l'usage se généralise6, les armes acoustiques ou les systèmes à énergie dirigée avec des lasers infrarouges capables de faire monter la température corporelle des individus instantanément, comme un four micro ondes (ces derniers étaient en finalisation en 2002 et leur commercialisation était prévue pour 2009). Il y a aussi le système "Voice to skull" qui permet de faire entendre des voix dans leur tête à des cibles.

 

 

 

Le ciblage génétique de groupes ethniques ou génétiques particuliers entrait dans le domaine du possible. Steve Wright écrivait que "Les différences entre les protéines des groupes sanguins sont désormais considérées comme suffisamment stables et importantes pour qu'elles puissent être ciblées par l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés ou de toxines qui sélectionnent un marqueur génétique particulier".

 

La doctrine du Pentagone avait aussi évolué pour mener des attaques sur les armées comme sur les populations civiles, mais de manière graduée : les attaques létales n'étant censées concerner que les combattants.

 

On parle aussi de "neuroarmes biochimiques" (Biochemical Neuroweapons), les plus connues étant destinées à neutraliser des troupes ennemies7, d'après les communications publiques. L'ocytocine, une hormone qui est naturellement produite par le cerveau et qui stimule l'amour ou la confiance, serait aussi utilisée par les militaires. L'armée US a envisagé une bombe "gay" censée déstabiliser les rangs de l'ennemi. Une bombe "zombie" à la scopolamine pourrait mettre en état de suggestibilité une troupe entière.

 

Pour contrer ces "neuroarmes", il est question de "neuroboucliers" pour préserver le "capital cérébral" des nations (c'est-à-dire les ressources cérébrales cognitives, émotionnelles et sociales de l'individu). Si on comprend leur raisonnement, ce "bouclier" devrait pouvoir "protéger" les soldats des troubles cérébraux, de "stimuler l'esprit". Ou de nous rendre imperméables, ou moins sensibles, au neuroattaques de l'ennemi ou même contre les informations qui ne conviennent pas : parmi les recommandations du Rice Institute à ce sujet, il y a "Soutenir les innovations et les projets destinés à améliorer la "santé cérébrale pro-démocratique" et à protéger la santé cérébrale des militaires et des citoyens".

 

Des parasites capables de contrôler l'esprit et de manipuler le comportement de leurs hôtes en fonction de leurs besoins en activant ou en désactivant des gènes ont été découverts. Là encore, cela ouvre des perspectives.

 

 

Des technologies qui ciblent aussi les individus

Michael Persinger, chercheur en neurosciences mort en 2018, avait développé depuis les années 80 un appareil capable de donner des expériences mystiques à un sujet, comme une expérience de mort imminente ou voir et entendre dieu, en utilisant des stimulations électromagnétiques. Les sujets à qui il mettait son "God Helmet" pouvaient aussi croire qu’ils avaient vu des extraterrestres ou des soucoupes volantes, tant les hallucinations étaient puissantes. Selon Persinger, "La stimulation du lobe temporal peut évoquer le sentiment d'une présence, une désorientation et des irrégularités de perception. Elle peut activer des images stockées dans la mémoire du sujet, y compris des cauchemars et des monstres qui sont normalement supprimés".

 

Dans les années précédant sa mort, Persinger a démontré que des individus ayant la même configuration spécifique de champs magnétiques sont connectés. Le changement fort du champ magnétique de l'un a un impact, faible mais mesurable, sur le champ magnétique de l'autre même à 300 km et même 6000 km de distance. 5 paires de volontaires ont été équipés d'une sorte d'anneau magnétique autour de la tête.

 

Dans l’article "Mind contol using psychotronics" paru en 2012 dans l’International Journal Of Engineering And Computer Science8, les auteurs expliquent que l’entreprise Silent Sounds, Inc avait annoncé qu’il était possible à l’époque "à l'aide de superordinateurs, d'analyser les schémas EEG émotionnels humains et de les reproduire, puis de stocker ces "grappes de signatures émotionnelles" sur un autre ordinateur et, à volonté, "d'induire et de modifier silencieusement l'état émotionnel d'un être humain". Mais les schémas de ces dispositifs ont été classés par le gouvernement US, qui les a certainement réservés à un usage militaire. A cette époque, l'armée US cherchait par exemple à développer un système pour envoyer des mails ou des messages vocaux uniquement par la pensée.

 

En gros, avec un encéphalogramme, il est possible d’étudier les caractéristiques des ondes cérébrales quand un sujet ressent une émotion spécifique, pour ensuite identifier les ondes cérébrales correspondantes et les reproduire. Cela, en utilisant les ondes porteuses de la radio ou de la télévision, ou encore du wifi, ou par une arme à énergie dirigée par exemple.

 

Ce système, rappellent les auteurs, pourrait avoir des effets positifs s’ils étaient utilisés dans un cadre strict pour le soin d’un individu.

 

Les auteurs présentent des usages possibles : "le système subliminal Silent Sounds pourrait utiliser des commandes vocales, par exemple en complément de systèmes de sécurité. Sous la diffusion musicale que vous entendez dans les magasins et les centres commerciaux peut se trouver un message caché qui exhorte à lutter contre le vol à l'étalage. Et si les commandes vocales seules sont puissantes, lorsque le système de présentation subliminale comporte des signatures émotionnelles clonées, le résultat est écrasant".

 

Cela a donc été testé il y a plus de 10 ans, officiellement : c'est une technologie qui remonte au moins aux années 80.

 

En 2012, explique cet article, il y avait (et cela depuis probablement plusieurs dizaines d’années) différents types de machines électroniques à ondes cérébrales qui utilisent la lumière et/ou le son pour modifier l'activité des ondes cérébrales. L'activité des ondes cérébrales va de l'éveil complet au sommeil profond sans rêve.

 

"En utilisant la lumière et le son pour induire ces états cérébraux, nous sommes en mesure d'obtenir un meilleur contrôle et une plus grande efficacité de l'utilisation du cerveau. En outre, l'utilisation d'une machine à ondes cérébrales permet d'améliorer la relaxation, la mémoire, la créativité, la gestion du stress, les troubles du sommeil et même la perception extrasensorielle" précise l’article.

 

Cette activité est classée en cinq groupes principaux : Delta, Thêta, Alpha, Bêta et Gamma, qui étrangement correspondent à différents programmes de conditionnement MK-Ultra évoqués par les survivants.

 

  • Delta - 0,1 - 3 Hz - sommeil profond, rêves lucides, fonctions immunitaires accrues, hypnose

  • Theta - 3 - 8 Hz - Relaxation profonde, méditation, amélioration de la mémoire, concentration, créativité, rêve lucide, état hypnagogique

  • Alpha - 8 - 12 Hz - Relaxation légère, "super apprentissage", pensée positive

  • Low Beta - 12 - 15 Hz - concentration détendue, amélioration des capacités d'attention.

  • Bêta moyen - 15 - 18 Hz - augmentation des capacités mentales, de la concentration, de la vigilance, du QI

  • High Beta - Plus de 18 Hz - pleinement éveillé, état de vigilance normal, stress et anxiété

  • Gamma - 40 Hz - Associé au traitement des tâches riches en informations et au traitement des informations de haut niveau.

 

 

En 2013, les Etats-Unis ont lancé la Brain Initiative destinée à cartographier le cerveau, c'est-à-dire à comprendre comment il fonctionne, et donc comment agir sur la pensée, la mémoire, les comportements. Ce programme recouvre de nombreux projets, notamment financés par la DARPA, et implique de nombreuses universités et entreprises du pays. Comme le programme NESD (Neural Engineering System Design) destiné à développer "une interface neuronale implantable capable de fournir une résolution de signal et une largeur de bande de transfert de données sans précédent entre le cerveau et le monde numérique". Le rêve. La Chine, l'Europe avec le Human Brain Project lancé aussi en 2013, la Russie mènent des projets similaires.

 

Ou le programme Neuro-FAST (Neuro Function, Activity, Structure and Technology ) qui doit permettre "une visualisation et un décodage sans précédent de l'activité cérébrale afin de mieux caractériser et d'atténuer les menaces qui pèsent sur le cerveau humain, ainsi que de faciliter le développement de systèmes "cerveau dans la boucle" afin d'accélérer et d'améliorer les comportements fonctionnels. Le programme a mis au point CLARITY, une méthode révolutionnaire de préservation des tissus, et s'appuie sur des découvertes récentes en matière de génétique, d'enregistrements optiques et d'interfaces cerveau-ordinateur."

 

Il y a aussi le programme RE-NET (Reliable Neural-Interface Technology) qui vise à développer des technologies pour « extraire des informations du système nerveux, et ce à l'échelle et à la vitesse nécessaires pour contrôler des machines complexes, telles que des prothèses très performantes ». D'autres programmes sont axés sur le fonctionnement et l'appui à la mémoire, comme Restoring Active Memory – Replay (RAM Replay) ou l'apprentissage, comme le programme Targeted Neuroplasticity Training (TNT)... Tout cela permettra de renforcer considérablement l'impact de la propagande.

 

Des expériences menées vers 2015 ont permis de fusionner les cerveaux de deux singes pour qu'ils pensent ensemble au même problème et le résolvent par la pensée. Un rêve encore une fois, de hacker le savoir, ou de créer le super pantin politique capable de répondre à tout, en toute circonstance.

 

En 2005, une équipe de scientifiques a annoncé qu'elle avait réussi à lire les pensées d'un être humain grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), qui mesure le flux sanguin déclenché par l'activité cérébrale : "Un sujet de recherche, immobile dans un scanner corporel, observait un petit écran qui projetait des stimuli visuels simples - une séquence aléatoire de lignes orientées dans différentes directions, certaines verticales, d'autres horizontales et d'autres diagonales. L'orientation de chaque ligne provoquait une série de fonctions cérébrales légèrement différentes. En fin de compte, en observant cette activité, les chercheurs ont pu déterminer le type de ligne que le sujet regardait. 6 ans plus tard, on a fait regarder des bandes-annonces de films à des sujets par IRMf".

 

Ensuite, les chercheurs ont utilisé les données tirées des réponses cérébrales fluctuantes pour élaborer des algorithmes de décodage propres à chaque sujet. Puis, ils ont "enregistré l'activité neuronale des sujets pendant qu'ils regardaient diverses scènes de nouveaux films - par exemple, une séquence dans laquelle Steve Martin traverse une pièce. Grâce à l'algorithme de chaque sujet, les chercheurs ont ensuite pu reconstituer cette même scène en se basant uniquement sur l'activité cérébrale. Les résultats inquiétants ne sont pas des photos réalistes, mais impressionnistes : un Steve Martin flou flotte sur un arrière-plan surréaliste et changeant."

 

En 2013, l'équipe de Susumu Tonegawa du MIT est parvenue à implanter une fausse mémoire dans une souris, puis a réussi à effacer un souvenir spécifique, puis à restaurer de la mémoire perdue à cause de la neurodégénérescence en 2016. 

 

Tous ces programmes nous sont vendus au prétexte des progrès de la science, qui ne serviront qu'à populariser des technologies militaires. Un spécialiste du contrôle mental pour la CIA, le Dr Robert Duncan disait qu'il avait travaillé sur des systèmes qui permettaient au gouvernement de "s'introduire dans la tête des gens" et qu'ils avaient été testés sur des citoyens américains. Ces technologies qui peuvent être si utiles pour la santé sont aussi celles qui peuvent manipuler l'esprit. Par exemple, les dispositifs conçus pour aider un esprit qui se détériore pourraient également être utilisés pour implanter de nouveaux souvenirs ou pour éteindre ceux qui existent, chez les alliés comme chez les ennemis.

 

Aujourd’hui, une boite comme Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR) propose de développer "des solutions pour améliorer la vigilance, la prise de décision et les performances des soldats dans un contexte de dégradation de la quantité et de la qualité du sommeil dans l'ensemble du spectre des opérations de l'armée". Ils développent aussi un appareil (dont les militaires disposent depuis longtemps) qui scanne toutes les molécules et le génome pour repérer les maladies à venir et les contrer.

 

Sommes-nous en train d'arriver au stade du rêve de John Rawlings Rees, pilier de l'institut Tavistock, de la constitution d'une "5e colonne" sous contrôle mental. En 1940 déjà, celui-ci déclarait 9: "En particulier depuis la dernière guerre mondiale, nous avons fait beaucoup pour infiltrer les différentes organisations sociales à travers le pays, et dans leur travail et leur point de vue, on peut clairement voir comment les principes que cette société et d'autres ont défendus dans le passé ont été acceptés comme faisant partie du plan de travail ordinaire de ces différents organismes. C'est ainsi qu'il devrait en être, et si nous pouvons nous en réjouir, nous devons être sainement mécontents et réaliser qu'il y a encore du travail à faire dans ce sens. De même, nous nous sommes attaqués utilement à un certain nombre de professions. Les deux plus faciles sont naturellement l'enseignement et l'Eglise ; les deux plus difficiles sont le droit et la médecine...



Si nous voulons infiltrer les activités professionnelles et sociales d'autres personnes, je pense que nous devons imiter les Totalitaires et organiser une sorte de cinquième colonne !"

 

 

Des armes à énergie dirigée aux nanotechnologies

En 2003, WaveBand Corporation10 a développé MEDUSA (Mob Excess Deterrent Using Silent Audio), une arme non létale à énergie dirigée conçue "pour la neutralisation temporaire du personnel". L'arme est basée sur l'effet auditif des micro-ondes, qui se traduit par une forte sensation sonore dans la tête humaine lorsqu'elle est soumise à certains types de rayonnements micro-ondes pulsés/modulés. Les développeurs ont affirmé qu'en combinant les paramètres et la puissance des impulsions, il est possible d'élever la sensation auditive à un niveau d'"inconfort", dissuadant le personnel de pénétrer dans un périmètre protégé ou, si nécessaire, incapacitant temporairement certaines personnes.

 

Les armes à énergie dirigée, qui émettent un rayon électromagnétique par la lumière ou par des radiofréquences à la vitesse de la lumière, sont en train d'entrer dans l'arsenal des pays guerriers. Elles offrent des perspectives intéressantes selon les pontes de l'armée US, comme leur rapidité et leur distance d'action, leur faible coût par rapport aux missiles traditionnels ou même bientôt aux missiles hypersoniques, la réduction des risques pour l'armée... Selon le département de la défense US, "La technologie de l'énergie dirigée (DE) peut produire des effets non létaux efficaces sur de longues distances de manière quasi instantanée, ce qui permet de faire face aux menaces à des distances de sécurité moindres".

 

Les Neutral Particle Beam (Faisceaux de particules neutres) par exemple, utilisent un accélérateur de particules pour accélérer les neutrons à des vitesses proches de celle de la lumière en les dirigeant vers une cible. "Les neutrons accélérés utilisent leur énergie cinétique pour faire sortir les protons des noyaux des particules de la cible, ce qui provoque une fission nucléaire et génère des niveaux de chaleur nuisibles dans la cible. Comme les neutrons ont tous une charge électrique nulle, ils peuvent se propager le long d'une trajectoire rectiligne, sans être affectés par le champ magnétique terrestre ni par les effets environnementaux qui perturberaient une particule chargée", explique un document de l'armée australienne de 2020 11.

 

Un programme NLW (Non Letal Weapons) mené par le département de la défense porte notamment sur les armes à énergie dirigée et a pour objectif "de cibler les individus, les équipements et les installations avec des capacités non létales sûres, efficaces et moins coûteuses". En effet, les militaires se félicitaient du succès de leurs tests, qui ont permis :

  1. "D'arrêter des véhicules, des navires et d'autres systèmes à l'aide de l'énergie des radiofréquences/hyperfréquences (RF/HPM),

  2. D'empêcher, de réprimer et de déplacer des individus à l'aide d'énergie électromagnétique à ondes millimétriques (mmW), communément appelée "technologie de déni actif" (Active Denial Technology, qui sont des armes à énergie dirigée qui émet des ondes électromagnétiques à forte puissance),

  3. D'appeler et avertir les individus à des distances plus sûres grâce à des lasers de faible puissance et des dispositifs audio à longue portée"

 

L'enjeu serait désormais de rendre ces armes plus précises et d'en augmenter la puissance (ce qui implique des Mégawatts d'énergie) pour aller plus loin -jusque dans l'espace- et plus fort, nous disent les documents publics de l'armée comme "Directed Energy Futures 2060" de l'armée de l'air US12.

 

Les anglais ont lancé il y a quelques semaines le premier laser sol-air, capable de toucher des objets en vol : le Dragonfire. Une arme très économique, comme le souligne le site du gouvernement : "Le coût d'un tir de 10 secondes équivaut à celui d'un chauffage ordinaire pendant une heure. Il pourrait donc constituer une solution de remplacement à long terme et à faible coût pour certaines tâches actuellement effectuées par les missiles. Le coût d'exploitation du laser est généralement inférieur à 10 livres sterling par tir".

 

Ces armes sont testées depuis des années à titre "expérimental", mais aujourd'hui l'heure est manifestement à montrer ses muscles face aux Russes, et ces armes entrent dans le champ de connaissance du grand public. On assiste à une véritable course aux armes à énergie dirigée dans l'armée de terre, de l'air, dans la marine des pays anglo saxons, Etats-Unis en tête.

 

L'armée de l'air et la marine ont fait appel à Raytheon pour concevoir, construire et tester des systèmes qui grillent les composants électroniques à l'aide de décharges d'énergie. C'est le programme DEFEND (Directed Energy Front-Line Electromagnetic Neutralization and Defeat) qui implique le déploiement de systèmes d'antennes hyperfréquences à haute puissance qui sont déjà en cours d'installation à Tucson. Et beaucoup d'entreprises dans l'armement sont en train de travailler dans ce domaine.

 

Enfin, des armes microscopiques sont aussi développées pour contrôler le cerveau comme les nanolipoprotéines (NLP) qui imitent les molécules naturelles et peuvent transporter des substances biologiques (par exemple, des acides nucléiques, des protéines...)13. Ces molécules quasi indétectables seraient capables de cibler des fonctions ou structures neuronales. Cette même technologie dont la preuve de concept remonte à 2019 permettrait aussi de dissimuler des molécules organiques.

 

Les Etats-Unis et l'OTAN ne sont pas les seuls à développer ces armes. La Chine est en première ligne avec la Russie ne sont pas en reste dans cette course aux armements qui n'a pas beaucoup de limites légales ou éthiques. Elles deviennent une réalité sur les champs de bataille, et il est évident que l'OTAN, qui n'a pas à respecter les lois nationales ou européennes, ne va pas se priver de les utiliser pour maintenir le calme dans la population civile.


 

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C’est l’Union Soviétique qui, en 1975 et en 1979, a tenté de faire interdire les armes de destruction massive et les nouvelles technologies d’armes. Mais les US n’ont rien voulu entendre : le sujet est un tabou. Quand on sait que le projet MK-Ultra a été officiellement clos en 1973 et qu’il porte précisément sur ces technologies, on comprend la crispation des yankees. "Le secret qui entoure le développement de la technologie électromagnétique de modification de l'esprit reflète l'énorme pouvoir qui lui est inhérent. En clair, quiconque contrôle cette technologie peut contrôler l'esprit des hommes - de tous les hommes", soulignait l’étude indienne publiée en 2012. La régulation de ces armes peine à suivre les évolutions technologiques, et personne ne veut renoncer à les développer et à les utiliser.

 

Aujourd'hui, il y a des associations un peu partout, mais surtout aux Etats-Unis, qui cherchent à défendre les personnes "ciblées" par des attaques électromagnétiques. On ne parle pas de gens électrosensibles, mais bien de gens qui se disent harcelés, voire victimes de "tortures" par le gouvernement au moyen de ces armes « non létales ». Comme People Against Covert Torture & Surveillance, International (PACTS) qui cherche à faire reconnaître le crime de "cyber torture".

 

Dans un courrier adressé en 2020 à Niels Melzer, rapporteur spécial sur la torture à l'ONU, le président de PACTS disait : "Nous pensons qu'il est important que notre société prenne conscience qu'il existe des groupes organisés de personnes qui ciblent intentionnellement d'autres personnes pour les torturer ou les maltraiter pour diverses raisons. maltraitance pour diverses raisons et souvent sans aucune raison apparente.

 

La torture se manifeste le plus souvent par une attaque à l'arme à énergie dirigée ou à l'arme à micro-ondes comme ce qui est arrivé récemment aux diplomates américains en poste à Cuba et en Chine. Les médecins et les scientifiques sont largement convaincus qu'ils ont souffert et souffrent encore des effets des armes à micro-ondes. Toutefois, ce même scénario se produit pour des millions de personnes dans le monde, avec des effets souvent très graves sur la santé, comme des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers, des maux de tête, une vision floue, un manque de sommeil, des pertes d'équilibre, des troubles de l'élocution, des pertes de mémoire, des difficultés respiratoires, des crampes musculaires, et bien plus encore", et cela 24 h sur 24, où que les gens aillent.

 

Il ajoutait "Nous pensons que la source de ces attaques provient des agences du gouvernement fédéral et des grandes entreprises, comme nous l'a expliqué il y a quelques années un dénonciateur d'entreprise qui a fait défection d'une société qui, selon lui, a ciblé des sans-abri et des citoyens innocents dans la région de Seattle, dans l'État de Washington".

 

Certaines de ces victimes soupçonnent que des armes à énergie dirigée sont utilisées pour les cibler individuellement. Elles pensent avoir d'abord été surveillées par des individus qui les suivaient, puis par des drones ou d'autres moyens (peut-être pour récupérer les données sur le comportement de leur cerveau) avant d'être attaquées. Certains rapportent que les meubles vibrent au moment des attaques, que les appareils électriques sont aussi manipulés : le son de la télé monte d'un coup, le micro-ondes et le frigo ont des court-circuits, toutes les lumières s'allument... Souvent, ils entendent des voix dans leur tête.

 

Il y a aussi des témoignages qui décrivent des implants dans le corps qui émettent des ondes radio plusieurs fois par jour, des puces électroniques. Des femmes parlent de "viol électronique" c'est-à-dire être brulée au niveau des organes sexuels. Ces gens ont l'impression des cobayes d'expériences militaires.

 

L'une de ces "personnes ciblées", un avocat de 31 ans appelé Myron May, a tué trois étudiants de l'université de Floride en 2014 puis a demandé aux policiers de le tuer avant qu'ils ne leur tire dessus. Peu avant, il avait dit dans des vidéos qu'il n'en pouvait plus, qu'il entendait des voix et qu'il était harcelé. Les médias ont dit qu'il était paranoïaque. En 2013, c'est un jeune dénommé Aaron Alexis qui a tué 12 personnes au Washington Navy Yard, dans le sud-est de Washington, et a laissé derrière lui des documents dans lesquels il affirmait que la marine avait attaqué son cerveau à l'aide d'ondes électromagnétiques à extrêmement basse fréquence et que c'était la raison de son geste car il voulait être tué. Et il y en a eu d'autres.


 

 

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1Qui consiste à envoyer des champs magnétiques puissants de plusieurs milliers de volts via un dispositif placé au-dessus de la tête, pour activer des zones spécifiques.

2Armin Krishnan « From Psyops to Neurowar: What Are the Dangers? » Paper to be presented at the ISAC-ISSS Conference in Austin, 14-16 November2014.

3Discover Magzine raconte l'expérience : « La volontaire n'est manifestement pas un sujet de recherche ordinaire. Elle est drapée dans une blouse d'hôpital et installée dans un lit motorisé, la tête enveloppée dans un moule en plâtre composé de bandages fixés sous le menton. Des fils électriques sortent d'une ouverture au sommet de son crâne et serpentent jusqu'à son épaule gauche dans des enchevêtrements noirs et filandreux. Ces fils sont reliés à 64 électrodes qu'un neurochirurgien a placées directement sur la surface de son cortex nu après avoir enlevé chirurgicalement le sommet de son crâne. "Cette femme est épileptique et fait probablement des crises plusieurs fois par semaine", explique M. Schalk, avec un léger accent germanique.

L'objectif principal de cette technique, connue sous le nom d'électrocorticographie ou ECOG, est d'identifier la zone exacte du cerveau responsable de ses crises, afin que les chirurgiens puissent tenter d'enlever les zones endommagées sans affecter les zones saines. Mais il y a un énorme avantage supplémentaire : les patients atteints de crises d'épilepsie qui se portent volontaires pour les expériences de Schalk avant l'opération lui ont permis, ainsi qu'à son collaborateur, le neurochirurgien Eric C. Leuthardt de l'école de médecine de l'université de Washington à Saint-Louis, de recueillir ce qu'ils affirment être parmi les images les plus détaillées jamais enregistrées de ce qui se passe dans le cerveau lorsque nous imaginons prononcer des mots à haute voix. ».

4Mind Factory, 2005, Faculty of Philosophy, Charles University  Prague. 

5 Ce système déployé depuis les années 80 par les Etats-Unis sert officiellement à maintenir le système de communications en cas d’attaque nucléaire. Des transmetteurs sont placés tous les 200 miles à travers le pays et permettent d'adapter des fréquences spécifiques à l'intensité du champ géomagnétique dans chaque région, et ainsi de modifier le champ magnétique.

Les ondes très basse fréquence utilisées dans ce système peuvent passer par les ondes de sol (les champs magnétiques qui suivent la topographie). Potentiellement, ce dispositif peut permettre d’impacter une population sur une zone géographique assez précise. Selon le Dr. Robert Becker qui a travaillé sur ces sujets pour la CIA, « GWEN est un système superbe, en combinaison avec la résonance cyclotronique, pour produire des altérations comportementales dans la population civile. L'intensité moyenne du champ géomagnétique stable varie d'un endroit à l'autre des États-Unis.Par conséquent, si l'on souhaite faire résonner un ion spécifique chez des êtres vivants dans un endroit spécifique, il faut une fréquence spécifique pour cet endroit. »

6Des Tasers qui donnent des chocs électriques par laser sont disponibles depuis plus de 15 ans.

7Par exemple lors de l'attaque des Techétchènes en 2002 dans un théâtre de Moscou, le FSB a apparemment utilisé « un mélange de carfentanil et de remifentanil, deux opioïdes anesthésiques réputés respectivement pour leur puissance et leur action courte : quelques microgrammes du premier endorment un éléphant quand le second agit en quelques secondes. Beaucoup pensent que ce mélange est le cœur du mystérieux Kolokol-1, une arme développée en Union soviétique dans les années 70 » selon Vice. Résultat : plus de 120 morts.

8International Journal Of Engineering And Computer Science, ISSN:2319-7242. Volume1 Issue 1 Oct 2012 Page No. 42-47. Mind Control Using Psycotronics Titu kumar , Rohit kumar jha, Sitanshu Mohan Ray

9Allocution prononcée à la réunion annuelle du Conseil national de l'hygiène mentale, le 18 juin 1940.

10Rachetée en 2005 par Sierra Nevada Corporation.

11« Directed EnergyWeapons. Playing with Quantum Fire », Michael Spencer, Air Power Development Centre .

12« Directed Energy Futures 2060 », 2021, Office of the U.S. Air Force’s Chief Scientist for Directed Energy, Air Force Research Laboratory.

13« Redefining Neuroweapons. Emerging Capabilities in Neuroscience and Neurotechnology », 2020, par Joseph DeFranco, Diane DiEuliis, ames Giordano.

8 mars 2024

Droit de la famille : le Japon forcé de faire passer les droits des pères avant l'intérêt de l'enfant

Dans 3 mois, le Japon votera ou non la loi sur l'autorité parentale partagée "obligatoire", suite aux pressions occidentales. Aboutissement d'un lobbying qui selon moi vise in fine à donner tous les droits aux pères agresseurs, aux pères toxiques, surtout lorsqu'il est question d'inceste. Au Japon, des citoyens essaient de se mobiliser contre cette dérive.

 

 

L'autorité parentale partagée peut sembler une bonne idée, et elle l'est dans la plupart des cas, quand les parents se mettent d'accord sur le mode de garde. En france, on estime que dans environ 10% des cas, les parents n'arrivent pas à se mettre d'accord, et en général cela se produit dans les cas de séparation dite "conflictuelle", c'est-à-dire dans un contexte de violences.

 

 

Alignement du droit en faveur des pères agresseurs

 

Dans ce cas, que se passe-t-il ? Un parent protecteur, généralement la mère mais pas toujours, te,te d'éviter à son enfant d'être confronté aux agressions paternelles. Le géniteur, lui, veut avoir la garde exclusive, l'autorité parentale exclusive, et réduire à néant la mère de l'enfant (c'esr absolument classique dans ce type de séparation).

 

La procédure finit devant la justice. On a donc souvent deux procédures :

  • Une procédure pour les violences. S'il s'agit d'une plainte pour des faits d'agressions ou de viol, elle sera classée dans environ 75% des cas avant d'être renvoyée devant un juge. L'affaire sera donc ensuite résumée à un "conflit parental" dont la mère est à l'origine avec ses "fausses accusations".

  • Une procédure pour la garde de l'enfant, devant les tristement célèbres "juges aux affaires familiales". Cette procédure ne tient aucun compte de la procédure pour les violences, surtout si elle est déjà classée. Ce juge mal formé et souvent de parti pris verra donc d'un coté un père innocent accusé des pires choses, et de l'autre une mère qui porte d'horribles accusations contre un brave papa qui n'a rien à se reprocher. L'affaire est vite pliée : la garde est confiée à l'agresseur.

 

Cela permet au système de violences de perdurer. En france, on voit toutes les semaines des enfants envoyés vivre chez leur agresseur deux semaines, un mois après que la plainte pour viols ait été classée sans suite. Je connais des mères qui n'ont plus vu leur enfant pendant des années, et qui ont dû se battre pour avoir 1 h par mois en point rencontre, sous la surveillance d'éducateurs délirants.

 

La logique est la suivante : c'est le parent protecteur qui fait monter le conflit. C'est le parent protecteur qui cherche à écarter l'autre parent de la vie de l'enfant : c'est donc lui qui se comporte mal et nuit à l'enfant.

 

En parallèle, nous avons une "justice" indigente et incapable de traiter correctement les affaires de pédocriminalité ou même les cas de pères pervers. On estime qu'un enfant victime de viol a 1 chance sur 12 ou 14, selon les années, de voir son agresseur condamné.

 

Je connais des enfants qui ont été envoyés vivre chez leur agresseur, qui sont brisés. Qui n'ont plus de contact avec leur mère et qui ont oublié les viols, du moins pour le moment. Ou pas.

Et combien de femmes ont -elles été assassinées par leur ex à l'occasion des prises de garde alternée ? Selon la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe qui a fait un rapport à ce sujet en 2022, "Deux tiers des féminicides et des tentatives de féminicides se font lors de la passation de l'enfant du parent violent sur le parent victime". Une paille.

 

Car la conséquence de ces dispositifs est que jusqu'à ce que l'enfant soit majeur, l'agresseur peut continuer à harceler et terroriser la mère et l'enfant, puisque du fait du « consentement des deux parents » pour tout ce qui relève de près ou de loin de la santé ou de l'éducation de l'enfant, les relations sont obligatoires et même forcées par la "justice". Même s'il n'est pas directement la cible des maltraitances, l'enfant peut facilement devenir l'instrument d'une vengeance, ou du harcèlement pour détruire la mère.
 

Voilà ce qu'est l'autorité parentale partagée obligatoire. Et la demande suivante sera la résidence alternée obligatoire. Avec d'autres outils qu'elle met à leur disposition comme l'aliénation parentale, désormais interdite dans les procédures en france tant elle était hors-sol et instrumentalisée par les agresseurs, pour être remplacée par l'accusation hallucinante de "mère trop fusionnelle", la justice est le premier allié des agresseurs.

 

C'est cela que veulent imposer la france, l'Australie, les Etats-Unis, chefs de file du front de pression que je qualifie de pro-agresseurs.

 

 

Harcèlement international sur les autorités japonaises

 

Au Japon, des mères qui ont fui des agresseurs français tentent d'alerter sur ces dérives, mais des groupes de "pères" harceleurs se sont formés comme le pendant de SOS Papas qui s'appelle SOS Parents Japan ou un groupe de pères français que notre cher président a rencontrés au Japon. Ils demandent que la loi japonaise s'aligne sur ce qui se fait chez nous.

 

Ils sont aidés par des députés, en france et au Japon, tels que Anne Genetet qui a déposé une proposition de résolution en 2022 sur "les enfants privés de tout lien avec leur parent européen à la suite d'un enlèvement (sic.) commis par leur parent japonais". Elle aurait pu copier- coller le texte d'un tract des groupes de pères, le texte eût été le même. Pourquoi cette députée macroniste de Neuilly parle-t-elle d' "enlèvement" alors qu'elle sait très bien que ce n'est pas le cas puisque, comme elle l'écrit plus loin, ces situations "découlent de l’application de la législation nippone en matière de droit de la famille, qui ne reconnaît ni le partage de l’autorité parentale, ni la garde alternée".

 

Même le Sénat, actif à ce sujet depuis 2011 alors que la protection des femmes et des enfants reste un angle mort législatif, y est allé de son "alerte enlèvement". Le sénateur macroniste Richard Young s'est longtemps fait le porte-voix de ces pères passés spécialistes dans l'art du harcèlement institutionnel. Car, comment appeler autrement cet activisme qui ne tient compte que d'un point de vue, celui de pères dont les mères ont choisi d'éloigner les enfants ?

 

Ces élus du peuple français, uniquement informés par les lobbyistes pro-pères, ont une vision biaisée des lois japonaises et ignorent complètement les situations familiales derrière ces ruptures de contact. Quand on mesure les attaques que subissent les mères, on comprend qu'elles ne font pas cela par légèreté ou par simple égoïsme, et qu'il s'agit réellement de préserver leurs enfants d'une relation toxique.


Et ces pères sont aussi beaucoup aidés par nos ambassades et consulats, qui avec l'argent de nos impôts mènent le lobbying pro-pères auprès des autorités japonaises. Et défendent les pères nationaux, comme le fait le consulat de France par exemple, qui essaie de se faire auxiliaire de justice en faisant pression sur des mères japonaises afin qu'elles cèdent aux injonctions de pères français.

 

Pères qui, eux-mêmes, n'hésitent pas à écrire plusieurs fois par semaine au consulat, en mettant de nombreuses personnes en copie, dans le cadre de leur harcèlement de la maman. On connaît leurs méthodes : la pression sans cesse, les menaces, les insultes, le dénigrement. Mais on aurait pu espérer qu'au consulat, ils seraient capables de prendre un peu de recul.

 

Exemple de mail envoyé en mettant en copie des agents du consulat de France au Japon

 

En 2018, 28 ambassadeurs européens ont écrit au ministre de la justice japonais pour faire pression en faveur des pères occidentaux. Depuis, ces interventions n'ont pas cessé.

 

Jusqu'à présent au Japon, après une séparation l'enfant reste avec un parent, l'autre peut le voir s'il le demande. Des mères japonaises qui cherchent à protéger leur enfant de pères toxiques pour différentes raisons, mais toujours harceleurs, sont allées vivre au Japon et bénéficient de la loi japonaise.

 

Avec le sens de la mesure qu'on leur connaît, les pères occidentaux qualifient cette situation de "kidnapping" ou "enlèvement". Ils font des grèves de la faim, des conférences de presse, des opérations commando au Japon, harcèlent les consulats pour qu'il intercèdent en leur faveur (hors de tout cadre légal évidemment), et là ils vont nous sortir un film larmoyant avec Romain Duris dans le rôle d'un gentil papa privé de ses enfants par une vilaine mère japonaise.

 

Enfin, au Japon ces pères ont évidemment obtenu l'appui d'une association pro-pères très agressive appelée Okayo-net, qui organise la lutte pour faire passer l'autorité et la garde alternées. L'Okayo-net s'appuie encore sur le concept d'aliénation parentale, que nous avons mis plus de 15 ans à supprimer chez nous. Il rencontre les députés japonais mais aussi français, les pères français et ceux d'autres pays, pour défendre leur point de vue.

 

Des voix au Japon demandent une loi équilibrée

 

Au Japon, certains essaient de se mobiliser et d'ouvrir un débat, alors que tout semble être fait pour que ce débat n'ait pas lieu. Il y a quelques journalistes qui soulèvent la question, il y a quelques voix comme le groupe "Arrêtez l'autorité parentale imposée" (Chotto Matte Kyodoshinkén) sur Twitter, mais il est difficile de porter la voix de mères qui sont toujours harcelées par les "pères" et souvent aussi par la justice française, et qui sont encore en train d'essayer de protéger leurs enfants. Ces mères ne peuvent pas s'exprimer en public, car cela alimenterait encore le moulin du harcèlement et de la destruction.

 

Une pétition pour stopper la législation sur l'autorité parentale conjointe imposée, qui sera donc discutée en juin 2024, a été lancée et a déjà recueilli près de 59.000 signatures : il faut aussi la faire circuler en france où on mesure parfaitement les dégâts de cette législation qui fait passer l'intérêt de l'enfant après les "droits du père".

 

Cette pétition demande d'annuler la révision législative pour l'introduction de l'autorité parentale conjointe après le divorce.

 

Elle rappelle que "Les délibérations n'ont pas été achevées au sein du Conseil législatif. De plus, les grandes lignes ont été décidées avant qu'environ 8 000 commentaires publics, dont environ deux tiers étaient des opinions opposées, n'aient été rendus publics, ce qui indique des problèmes dans la manière dont les délibérations se déroulent".

 

On reconnaît bien les méthodes de ce lobby, qui avance tel un bulldozer, sans débat public, sans étude d'impact, sans aucune réflexion sur les retours d'expériences des pays anglo-saxons où ce système est imposé depuis des années.


Les auteurs de la pétition demandent de :

  • Préciser que l'AP conjointe n'est pas la norme et prendre des mesures pour prévenir la coercition.

  • Développer de manière significative les mesures de prévention de la violence domestique et des abus, ainsi que l'aide aux victimes.

  • Mettre en place un système permettant de révoquer rapidement l'autorité parentale conjointe en cas de risque de "désavantage" pour l'enfant ou l'un des parents.

  • Renforcer les fonctions des tribunaux de la famille en améliorant la formation, la structure du personnel et en garantissant les ressources financières.

  • Mettre en place des mécanismes garantissant le paiement fiable des pensions alimentaires pour enfants, tels que des systèmes publics de recouvrement et des programmes d'exécution.
     

Autant de demandes qui semblent être des évidences mais qui évidemment n'ont jamais été imposées ni même envisagées, dans ce principe d'autorité conjointe obligatoire après la séparation est masculiniste et n'a pas pour objectif d'assurer l'intérêt de l'enfant, mais les sacro-saints « droits des pères ». Sauf s'il s'agit de pères protecteurs, auquel cas, évidemment, ils se retrouvent dans la même situation que les mères protectrices, c'est-à-dire persécutés par l'autre partie avec l'aide de la "justice".

 

En france, les rapports se succèdent sur les conflits liés à l'autorité parentale conjointe obligatoire après les séparations. Le défenseur des droits en est à réclamer la mise en place d'un dispositif de "médiation familiale" pour se mettre d'accord sur un "projet de vie pour l'enfant", tant ces affaires remplissent les tribunaux. Puisque tout doit passer par cette espèce de justice bas de gamme à l'anglo saxonne.

 

Le défenseur des droits insiste aussi lourdement sur le fait que le juge aux affaires familiales doit entendre l'enfant qui le demande, à partir du moment où il a du "discernement", certainement parce que cela n'est toujours pas entré dans la pratique. Et cela montre encore une fois qu'il ne s'agit pas de l'intérêt de l'enfant, mais des "droits du père".

 

De manière consternante, le défenseur des droits demande aussi une évaluation de ces politiques de garde partagée obligatoire, parce que cela non plus n'a pas été fait. A mon avis, les résultats ne sont pas bons dans les cas de violences familiales. Et il demande que les juges aux affaires familiales soient enfin formés à gérer ces dossiers.

 

Précisons aussi qu'en france, un père violent ou même incestueux ne perd pas automatiquement l'autorité parentale1. En france les juges considèrent qu'un père violent qui frappe la mère de ses enfants peut aussi être un "bon père". Idem s'il terrorise toute la famille.


 

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Est-ce cela que les occidentaux veulent imposer au Japon ? Faut-il vraiment s'inscrire dans le discours délirant des pères harceleurs ? Le pire est que l'argument du bien-être des enfants n'est quasiment pas évoqué par ces lobbys, dont le discours est centré uniquement sur les droits des pères. Ils instrumentalisent un concept qui n'a rien à voir, celui de l' "enlèvement", pour imposer un système qui ne profite qu'aux agresseurs, puisque dans la très grande majorité des cas les parents arrivent à s'arranger sans faire intervenir un juge aux affaires familiales. 

Dans les cas où les parents ne sont pas d'accord, combien sont la conséquence d'une situation de violences ? 

 

Bref, il faut un peu de discernement dans ces affaires. Ne surtout pas copier bêtement un modèle occidental dont on mesure chaque jour la perversion dans les tribunaux. Ouvrir un débat, écouter toutes les parties, y compris les enfants qui ont pu échapper ou qui ont eu à subir un père toxique et violent.

 

 

1Des lois sont en cours pour retirer l'autorité parentale de manière systématique aux pères agresseurs, mais elles peinent à aller au bout de leur objectif. Le juge pourra toujours en décider autrement, et il faut que l'agresseur ait été condamné. Le texte n'est toujours pas adopté en mars 2024.

4 mars 2024

Quand le pédocriminel est adulé, l'impunité est assurée par la mafia judiciaire

Un exemple relaté par Jacques Thomet, hélas loin d'être exceptionnel, sur la manière dont la "justice" protège les enfants victimes de leurs pères pédocriminels. A force de suivre ces dossiers, on comprend que l'objectif est de faire taire l'enfant et le parent protecteur. Voilà comment cela se passe :

 

Scandale d’Etat 

Une série de faux prive une mère de ses enfants depuis 2013 au profit du père, une sommité scientifique

- rectification au paragraphe commençant par : Adulé …

 

(La poursuite en cours de cette affaire dans les prétoires m’empêche, sous peine de poursuites, d’en publier les noms et les lieux. La disparition de la Ciivise prouve que rien n’a changé dans la défense des enfants et de leurs mères en 2024. C’est pourquoi j’ai conclu à la nécessité de le prouver avec cette publication du dossier. Des médias ont approché la mère, que je connais depuis deux ans, mais ils n’ont pas donné suite.)

 

Les falsifications en série de juges, experts et médecins ont donné la garde exclusive de leurs deux enfants depuis 2013 au père, un scientifique de renommée mondiale, accusé par elle d’inceste présumé. Je dispose de toutes les preuves matérielles pour confirmer mes dires.

 

Les deux enfants ont été confiés par la justice à leur géniteur, Mr Z, son ex-compagnon, après qu’elle eut porté plainte contre lui pour violences sexuelles présumées sur le petit.

 

La plainte une fois classée sans suite en 2012, le professeur avait immédiatement entamé une bataille judiciaire. Il l’a poursuivie avec succès jusqu’à aujourd’hui, pour demander, et obtenir, la résidence des enfants à son domicile, à l’exception d’une garde partagée entre décembre 2014 et juin 2015. Mr Z a également intenté contre elle des poursuites pour « dénonciation calomnieuse ». L’instruction est toujours en cours.


 
Jusqu’à octobre 2016, Mme X  voyait ses enfants deux fins de semaine par mois. Depuis cette date, elle n’a plus aucune nouvelle du garçon toujours mineur, hormis de rares visites médiatisées d’une heure dans des associations de type parloirs de prison, encadrée par des agents. Mme X subit un traitement comme si elle était une tueuse en série, « avec une armée pour la contraindre », m’a-t-elle confié. Mais sa fille lui rend visite depuis sa majorité et ne voit plus son père, m’a-t-elle assuré…

 

Quand le couple se sépare en 2010 après dix ans de vie commune, leurs deux enfants ont sept et deux ans. Le conflit se règle à l’amiable. La juge aux affaires familiales, devant ces parents « aimants et compétents », dixit le jugement, leur accorde la garde alternée.

 

Mais un an plus tard, la gestuelle du garçon au retour de chez son père donne à entendre qu’il s’agit de fellation. La maman porte plainte. L’audition du petit par un policier puis deux médecins « n’exclut rien », rapporte Mme X, mais les docteurs, au demeurant amis du chercheur, resteront muets, car « il s’agit du professeur Z ! », diront-ils, et la police classera l’affaire sans suite faute de preuves quelques mois plus tard. J’ai contacté Mr Z par courriel au nom d’une association internationale pour la dignité de l’enfant. Il ne m’a pas répondu.

 

Point de bascule : les faits d'inceste

L’histoire familiale bascule alors, et ira de mal en pis pour la maman, face à la célébrité du père, à ses puissantes relations dans des réseaux maçonniques et identitaires, ainsi qu’à des interventions multiples pour le moins contestables.

 

Sans remettre en cause les décisions des tribunaux, il importe de révéler la série de manœuvres et d’entorses à la vérité sous-jacentes aux décisions prises par des juges, à leur corps défendant ou non.

 


Dès 2012, un signalement est lancé contre les capacités éducatives de la mère par un médecin, Mr C, directeur d’un grand hôpital à Paris. Or Mme X venait de contacter justement son service sur les conseils d’un pédopsychiatre pour dénoncer l’inceste présumé sur son fils. Ce spécialiste a appelé devant madame X le docteur C avec ces mots : « c’est une affaire sensible, le père n’est pas n’importe qui ». Elle est allée une fois dans le service de C, y a été reçue par un médecin et une psy, « cela avait été bref, et le climat étrange », m’a-t-elle dit.

 

Mme X n’a toujours pas compris le signalement contre elle de Mr C, à l’origine de tous les maux qui vont se succéder pour elle pendant douze ans: elle n’a jamais rencontré ce médecin, ami de Mr Z. L’attitude du docteur C, un manitou dans la surveillance de l’enfance en danger, porte à controverses. L’attestation d’une psychologue , Mme P (dont j’ai la copie), qui a travaillé dans un service du même hôpital, dénonce la prévarication présumée  de Mr C, aujourd’hui en retraite. Il obtenait « des arrangements financiers avec certaines familles pour éviter l'envoi des signalements (sur des enfants victimes), mais je ne puis rien dire par crainte de perdre ma place », lui a avoué sa secrétaire. Mme P venait de découvrir que le signalement qu’elle avait remis à Mr C sur un enfant n’avait jamais été remis au procureur qu’elle venait de rencontrer.

 

Une médecin en charge de l’Unité pour les jeunes victimes, Mme R,  a confirmé à Mme P les us et coutumes de Mr C, avec une autre révélation équivoque, sinon putride : « Mme R m'a dit être parfaitement au courant de cette ‘pratique’. Elle considérait Mr C comme ‘dangereux’, ‘faisait tout pour éviter les expertises et les colloques avec lui’. Mme R était en effet ‘choquée qu’il lui demande régulièrement le prêt de son appareil photo pour prendre le sexe des enfants qu’il examinait en photo, alors que l’unité de Mr C n’avait ni prélèvement, ni photo à effectuer’. Mais Mme R a insisté en me disant qu’elle ne pouvait rien faire sans craindre pour sa place et que je devais ‘fuir cet hôpital, car Mr C était intouchable’ ».

 

La directrice de l'hôpital, qui était à quelques jours de son arrêt maternité, a tenu « les mêmes propos » à Mme P. « Même réaction du côté des associations de protection de l’enfance sollicitées », ajoute Mme P.
Très naïvement, ajoute Mme P,  « je suis allée voir Mr C pour lui demander ce qu'il en était ; il n'a pas nié ses arrangements financiers, m'indiquant avec une nargue de ceux qui se savent protégés, que je ne pourrais jamais les prouver ». Cette psychologue a été contrainte de quitter le service…

 

Dans le couple Z-X, la tension a grandi pour ou contre la garde alternée des enfants. Une ordonnance du 6 décembre 2012 prise par le juge des enfants confie une « mission d’expertise psychiatrique de l’ensemble de la famille » à Mr B, un médecin agréé par la justice. Il s’agit là-aussi d’un ami de Mr Z.

 

Un coup de théâtre intervient brutalement le 24 avril 2013. Sans avoir attendu le rapport du médecin-expert  B - qui ne sera remis que deux mois après le jugement -, le juge des enfants annonce sa décision de confier la garde des enfants à Mr Z pour une durée de huit mois, avec un droit de visite de deux fins de semaine par mois pour la mère. Dans les attendus du magistrat, on cherche, en vain, la moindre référence à des actes violents de Mme X contre les enfants et/ou le père. Selon le juge, « la résidence alternée participe et accentue la souffrance des enfants », plongés « dans un important conflit de loyauté », la mère « ne parvient pas à s’extirper du conflit parental », et le père « perçoit davantage le mal-être de ses enfants »…

 

A l’inverse, le docteur M, psychiatre de Mme X, a émis de 2010 à 2019 sept certificats médicaux sur « son absence de pathologie psychiatrique caractérisée et de troubles psychoaffectifs ou du jugement altérant sa relation aux autres ou l’empêchant d’exercer sa capacité parentale ». Mais il n’en a jamais été tenu compte.

 

Le rapport remis plus tard par l’expert B ressemble à un copier- coller de ce jugement antérieur, et va déclencher un scandale. Ce médecin s’est en effet contenté d’un coup de téléphone à Mme X pour boucler son travail. Poursuivi devant le Conseil de l’ordre des médecins, il recevra un blâme, et démissionnera de sa charge d’expert judiciaire. Mais cette entaille à la loi ne remettra pas en cause le jugement…

 

Le 4 décembre 2014, la maman croit enfin que justice lui est rendue. Une juge aux affaires familiales remet en place la garde alternée entre les deux parents, et décide d’un sursis à statuer. Mme X est rassérénée. Mais une nouvelle entorse intervient un mois plus tard. Amie de l’avocate du père, connue pour ses relations haut-placées, une juge des enfants qui s’était pourtant dessaisie du dossier émet une convocation qui est factuellement un faux, non communiquée à l’avocat de Mme X.

 

Cette fausse convocation sera brandie à l’audience de janvier 2015 par l’avocat de Mr Z pour justifier du motif grave et légitime nécessaire à l’obtention du droit de frapper d’appel le jugement de sursis à statuer qui avait rendu la garde de ses enfants à Mme X le 4 décembre 2014. Un tel appel est extrêmement rare dans les prétoires, car sa demande exige d’être présentée à la présidente de la Cour d’appel, en vertu de l’article 380 du Code de procédure civile, et il faut « un motif grave et légitime » pour avoir gain de cause.
La fausse audience sera annulée par un appel téléphonique du greffier du juge fautif à l’avocat de Mme X, à qui ce même greffier n’a jamais communiqué la fausse convocation...

 

Mme X décide de porter plainte contre cette juge devant le Conseil supérieur de la magistrature. Malgré son rejet par le CSM en octobre 2015 en « l’absence de faute disciplinaire », la juge est tancée pour son « manque de vigilance », qui a fait « naître un soupçon quant au déroulement de cette procédure »…
Le 17 février, la Présidente autorise le père à faire appel. Lors de l’audience, elle s’adressera en ces termes à Mr Z : « Merci, professeur, de sauver le monde ». Nous avons écrit à cette magistrate pour lui demander si ce commentaire sous-entendait une écoute favorable au demandeur, et s’il fallait en déduire qu’un père, chercheur de renom, a des droits supérieurs à une mère qui aime ses enfants. Elle n’a jamais répondu à ma question.

 

Adulé dans les hautes sphères, le chercheur a fréquenté des personnalités sulfureuses pendant sa période de gloire, et notamment Pierre Bergé, ancien amant d’Yves Saint-Laurent et partenaire en affaires du père d’une juge citée dans ce dossier. Il a soigné un écrivain militant des relations sexuelles entre adultes et enfants. Le pédocriminel Gabriel Matzneff était toujours à son chevet. Mr Z était également un ami personnel de Christophe Girard, ex-adjoint de la mairie de Paris, bénéficiaire de la prescription dans une plainte classée sans suite pour viol sur mineur.

 

Habituellement lente dans ses prises de décision, la justice met alors le turbo. Sans tenir compte des rapports psychiatriques favorables à la mère signés du Dr M, ni du témoignage d’une ancienne compagne pendant dix ans de Mr Z sur ses accès de violence contre elle et surtout contre sa fille et les filles de Mr Z nées d’une autre union, mais en utilisant le rapport biaisé du médecin expert B finalement frappé d’un blâme, le président de la Cour d’appel confie dans un arrêt du 4 juin 2015 la garde exclusive des enfants au père, avec un droit d’hébergement deux fins de semaine mois et la moitié des vacances pour la mère. Cette décision a perduré jusqu’à ce jour et, depuis le 7 octobre 2016, Mme X n’a plus hébergé ses enfants.

 

La maman a appris un jour par hasard, sans en avoir été informée par le père, que leur fille avait été placée en psychiatrie dans un hôpital parisien, sous prétexte de scarifications qu’elle s’imposait. Une enquête menée par Mme X a conclu à une manipulation, reconnue dans les pleurs par la responsable d’un institut pour enfants créé par une vedette de la télévision. La mineure n’avait jamais tenté de s’auto-mutiler, et elle ne porte aucune trace de scarification. Aucun certificat ne décrira d’ailleurs les fameuses scarifications à l’admission de l’enfant.

 

 Depuis le début du conflit parental en 2010, Mme X avait perçu la puissance de son ex-compagnon à ses dépens. Pour une rayure sur sa voiture Jaguar, le professeur l’avait poursuivie à hauts cris avec son avocate devant la police, sans aucune preuve contre elle. Placée en garde à vue pendant près de trois jours, elle avait été totalement dénudée par deux policières puis contrainte, à deux reprises, de « faire la poule », expression du lieu pour contraindre la personne interrogée à se mettre à quatre pattes avant une inspection génitale et anale, comme une présumée terroriste. Déférée ensuite au dépôt, elle y avait été victime d’une tentative de viol par un gardien, sous les cris des détenus voisins : « elle est bonne, hein, elle est bonne ».
Fin

Source : Post Facebook de Jacques Thomet.

 

 

24 février 2024

Gladys, une maman qui se bat pour faire entendre la parole de sa fille, de retour au tribunal

Retour au tribunal de Chambéry pour l'affaire de Gladys, le jeudi 22 février. Cette maman accusée d'avoir enlevé sa fille et arrêtée suite à un mandat d'arrêt européen, envoyée en prison en préventive, venait expliquer qu'elle n'avait rien à faire là. Certes elle a protégé sa fille qui dénonçait des actes d'inceste - ce qui dans ce pays entraîne souvent des poursuites, mais selon elle la procédure est illégale.

Elle nous donne son impression sur l'audience et la suite des procédures dans une interview en fin d'article. 

 

Gladys est une maman qui est prise dans les filets de la "justice" française depuis que sa fille à 4 ans a révélé des actes sexuels commis par son père : elle n'a pas amené sa fille aux droits de visite et est accusée de l'avoir enlevée en Espagne.

 

Même si Gladys avait communiqué son adresse au parquet qui suivait le dossier, un mandat d'arrêt européen a été lancé contre elle, et elle a été arrêtée en Espagne en juin 2021 puis envoyée 6 mois en prison (2 en Espagne et 4 en France) avant tout jugement.

 

Un mandat d'arrêt européen pour envoyer une mère protectrice en prison

Si elle a pris la décision de ne pas présenter sa fille, c'est parce qu'elle l'a crue, parce qu'elle a vu que rien n'a été fait malgré deux informations préoccupantes (l'une d'une école en 2018, l'autre du département en 2019), que sa plainte pour violence conjugale a été classée sans suite, qui par ailleurs ne payait plus la pension alimentaire depuis 2 ans. Rien n'allait dans un sens logique, en tout cas pas dans celui de la protection de l'enfant.

 

Elle se trouvait en état de nécessité, mais cela n'est jamais retenu dans ces dossiers quels que soient les propos des enfants.

 

Extradée en France, elle a ensuite été condamnée à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis et s'est portée partie civile de son côté pour les faits d'inceste[1], après que sa plainte ait été classée sans suite. En mai 2023, nous étions déjà au TGI de Chambéry pour l'appel, mais il a fallu revenir car le tribunal n'avait pas toutes les pièces pour prendre une décision. Comme tout le dossier n'était pas entre les mains du tribunal à ce moment, l'audience a été reportée.

 

Covoquée à 14 h, Gladys n'est arrivée à la barre qu'à 20 h. Après quelques dossiers de coups et blessures et un braquage impliquant 3 types dont deux disaient qu'ils n'étaient pas sur place et contre lesquels les preuves étaient particulièrement minces puisque l'affaire a été jugée en comparution immédiate, sans véritable enquête. Les juges étaient bien embêtés de devoir prendre une décision avec un dossier aussi lacunaire.

 

Pour accompagner Gladys qui se présentait sans avocat, nous étions 5 ou 6, une petite équipe mais suffisante pour observer les débats et témoigner de ce qu'a dit l'accusée. Le père de l'enfant et son avocate étaient là aussi.

 

Arrivée à la barre à 20 h (et il restait deux affaires après), Gladys commence par dire qu'elle vient pour "soulever des problèmes de forme".

 

Gladys a soulevé trois points principaux, chacun entraînant en principe une relaxe, selon elle car sa détention et son extradition étaient illégales :

  • L'absence de mandat de dépôt lors de son arrestation
  • Une détention administrative de 48 h au lieu des 24 h maximum dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen.
  • Le procureur a transmis le mandat d'arrêt européen qu'il avait lui-même signé à l'Espagne sans qu'un juge soit averti. Or les procureurs ne sont pas des magistrats indépendants. Et en plus, ce mandat d'arrêt européen pour une infraction passible de 3 ans de prison, amis alors que Gladys était en contact avec les autorités judiciaires françaises, interroge en termes de proportionnalité.

Des faits d'ordre public que Gladys a pu mentionner même si son avocate en première instance n'avait pas voulu le faire. Et si ces éléments sont problématiques, cela devrait entraîner l'annulation de toute la procédure d'extradition

 

"Sur la base de quel article du code pénal?" lui a demandé le président, ajoutant qu'elle avait "déjà soulevé" ces points à l'audience précédente. "Nous n'avons pas statué mais nous allons le faire".

 

- Oui mais vous n'avez pas statué, a répondu Gladys. Et je veux que toute ma déclaration soit notée.

 

- On ne note pas tout, on prend à la volée, lui répond le président du tribunal.

 

- Oui mais là je veux que tout soit noté.

 

Gladys a expliqué qu'elle n'avait jamais vu de mandat de dépôt signifiant sa détention administrative lors de son arrestation, qu'elle n'a pas son audition, et qu'elle n'a pas la décision du juge concernant sa détention préventive. Elle a rappellé qu'il s'est passé 48 h avant qu'elle soit présentée à un juge des détentions alors que le délai légal est de 24 h. Au passage, elle dit qu'elle n'a reçu les derniers documents de la procédure que la semaine précédente.

 

L'avocate de la partie adverse s'est exprimée quelques minutes pour dire que tout a été fait dans les règles et que la demande de Gladys n'est pas légitime. Le parquet a été dans le même sens.

 

Dans cette procédure, la plupart de la période d'infraction a déjà été abandonnée parce que ces préventions n'étaient pas dans les clous.

 

 

Quand l'accusée demande qu'on respecte la loi

Gladys a donc répondu point par point, a expliqué la procédure d'extradition et a lu toute sa plaidoirie.

 

Elle a rappelé que comme pour les braquages et les coups et blessures, le doute doit profiter à l'accusée - même s'il s'agit d'une brave mère de famille au casier vierge (c'est rare dans ces audiences).

 

Elle a rappelé par exemple que "le principe de spécialité est un pilier fondamental du droit international en matière d'extradition qui stipule que la personne extradée ne peut être poursuivie ou condamnée que pour les infractions mentionnées dans la demande d'extradition.

 

Or, depuis mon extradition, j'ai été confrontée à des poursuites supplémentaires qui ne sont pas conformes à la demande initiale. En me poursuivant pour des infractions qui ne sont pas couvertes par la demande d'extradition initiale, les autorités compétentes ont clairement violé ce principe fondamental".

 

Elle a aussi évoqué une nouvelle loi qui est fort bienvenue dans ces affaires bien que jamais appliquée. Depuis le 1er février 2022, l’article D.47-11-3 du code de procédure pénale prévoit que : "Lorsqu'une personne mise en cause pour le délit de non représentation d'enfant prévu par l'article 227-5 du code pénal soutient que les faits qui lui sont reprochés ont été justifiés par des violences ou toutes autres infractions relevant de l'article 706-47 commises sur le mineur par la personne qui a le droit de le réclamer, le procureur de la République veille à ce qu'il soit procédé à la vérification de ces allégations avant de décider de mettre ou non l'action publique en mouvement. En cas de citation directe exercée par la victime, il veille à ce que le tribunal correctionnel puisse disposer des éléments lui permettant d'apprécier la réalité de ces violences et l'application éventuelle de l'article 122-7 du code pénal relatif à l'état de nécessité."

 

Elle a rappelé qu'elle a été relaxée pour les faits de non représentation, puis de nouveaux faits lui ont été reprochés, entraînant poursuites et condamnation.

 

Elle a rappelé les dommages subis suite à ces décisions judiciaires et estime avoir subi des discriminations, qu'elle a été privée de ses droits parce qu'elle est "une mère protectrice et lanceuse d'alerte, des critères protégés par le droit international des droits de l'homme". Elle a évoqué les délais de procédure, les droits fondamentaux, et a conclu en demandant la relaxe.

 

Il n'y a eu aucun commentaire après sa plaidoirie, le délibéré est fixé au 2 mai 2024.

 

A la fin de l'audience vers 21 h, l'un des soutiens de Gladys qui avait noté l'absence de rôle mentionnant l'identité des magistrats et les affaires jugées ce jour-là, a tenu à poser une question très poliment, demandant au tribunal si cela ne devait pas conduire à la nullité de la procédure pénale. "Sortez-le" fut la seule réponse.

 

Interview de Gladys après l'audience :

Bonjour Gladys, peux-tu nous dire comment tu as vécu cette audience ?

 

Comme d'habitude, c'était une audience très fatiguante avant, pendant et après. Heureusement, j'ai beaucoup d'encouragement et de soutien qui me permettent d'être forte !

 

Ayant fait le choix de ne plus avoir d'avocat et d'être accompagné par des juristes, j'avais beaucoup moins d'appréhension car ma plaidoirie était bien préparée et j'ai enfin eu les armes juridiques pour me défendre et attaquer ! C'est donc tard, mais très déterminée que j'ai pu extérioriser ma rage contre ce système.

 

Et pour la première fois, le président m'a laissé m'exprimer avec bcp d'attentions, sans me couper ou m'agresser. Je suis donc très contente que ce soit fini et attends avec grande confiance le délibéré.

 

 

Tu dis souvent qu'il est important d'avoir des soutiens lors de ces audiences. Celle-ci l'a encore illustré !

 

Oui, je remercie sincèrement le peu de personnes qui étaient sur place avec moi. Car, en pensant à l'idée de me retrouver seule, la nuit, face à mon ex conjoint violent mais aussi seule face à une avocate, un avocat général, un président, 2 conseillers et une greffière qui tous se connaissent et discutent ensemble devant moi... Jamais je n'aurai pu avoir autant d'assurance pour m'exprimer et je ne suis pas certaine qu'on m'aurait laissée me défendre puisqu'il n'y aurait eu aucun témoin.

 

Déjà que le père biologique de ma fille s'est permis de m'agresser verbalement en audience, qui me dit qu'il ne m'aurait pas agressée physiquement à l'extérieur ? Pour revenir sur ma plaidoirie, après avoir déjà débattu 4h sur le fond il y a 8 mois dans cette même salle, je leur ai bien fait comprendre que j'avais de fortes connaissances sur le droit pénal et international et surtout en matière d'extradition.

 

Et que je n'en resterai pas là car ces fautes et la violation de mes droits permettent de porter plainte contre les criminels. Et puis, à la fin de l'audience, un ami a soulevé un élément qui a bien dérangé le président et que bien sûr, peu d'avocat connaissent. Pour du pénal, ça entraîne une nullité de la procédure. Mais j'imagine bien sûr que ce ne sera pas noté au dossier. 

 

Quelles sont les suites concernant ta procédure ?

Concernant cette procédure, en fonction du délibéré soit je suis libre, soit je pars en cassation et ça va leur faire mal car j'ai posé tous les éléments nécessaires.

 

Il y a aussi un autre dossier pénal en cours concernant l'enquête pour les viols incestueux subis par ma fille.

 

Et au civil, j'ai reçu le délibéré de la cour d’appel du juge aux affaires familiales le 23 février 2024 qui accorde toujours l'autorité exclusive à Monsieur sachant que ma fille vit depuis 4 ans en Espagne et ne l'a pas vu depuis 5 ans et demi, soit plus de la moitié de sa vie.

Nous réfléchissons donc à une stratégie pour récupérer l'autorité parentale de ma fille.

Le combat n'est encore pas fini malheureusement.

 


 

 

1 Le 19 mai 2023 elle s'est portée partie civile avec dépôt d'une consignation.

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